{"id":10363,"date":"2025-01-22T10:18:17","date_gmt":"2025-01-22T09:18:17","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=10363"},"modified":"2025-01-22T15:33:50","modified_gmt":"2025-01-22T14:33:50","slug":"baisse-des-taux-dinteret-quelles-consequences-pour-les-particuliers","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/baisse-des-taux-dinteret-quelles-consequences-pour-les-particuliers","title":{"rendered":"Baisse des taux d’int\u00e9r\u00eat : quelles cons\u00e9quences pour les particuliers ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb184751″]Apr\u00e8s des ann\u00e9es de hausses pour lutter contre une inflation galopante, la Banque centrale europ\u00e9enne (BCE) a choisi d\u00e9sormais d\u2019abaisser progressivement ses taux directeurs<\/strong>. Actuellement autour de 3,5 %, ces taux restent \u00e9lev\u00e9s par rapport \u00e0 la d\u00e9cennie pr\u00e9c\u00e9dente, mais traduisent une volont\u00e9 de relance \u00e9conomique. Si ces mouvements mon\u00e9taires semblent parfois abstraits, ils ont des cons\u00e9quences concr\u00e8tes sur le quotidien des particuliers. Entre cr\u00e9dits immobiliers, placements financiers et pouvoir d\u2019achat, que signifie la baisse des taux pour les Fran\u00e7ais en 2025 ?<\/strong>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb636500″]<\/p>\n
Cr\u00e9dit immobilier : une opportunit\u00e9 sous conditions<\/h2>\n
La France se distingue par la pr\u00e9dominance des cr\u00e9dits immobiliers \u00e0 taux fixe<\/strong>. Contrairement aux \u00c9tats-Unis, o\u00f9 les taux variables sont la norme, les emprunteurs fran\u00e7ais ne voient pas leurs mensualit\u00e9s fluctuer avec les variations des taux directeurs. Cependant, une baisse des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat reste une opportunit\u00e9 pour les nouveaux entrants sur le march\u00e9 immobilier ou pour ceux qui souhaitent ren\u00e9gocier leurs pr\u00eat<\/strong>s.<\/p>\n
Un acc\u00e8s plus facile \u00e0 la propri\u00e9t\u00e9<\/h3>\n
La baisse des taux d’int\u00e9r\u00eat ouvre des perspectives nouvelles pour de nombreux foyers, en particulier ceux qui pensaient jusqu’ici que l\u2019accession \u00e0 la propri\u00e9t\u00e9 \u00e9tait hors de port\u00e9e. En effet, des taux directeurs plus faibles incitent les banques \u00e0 proposer des pr\u00eats \u00e0 des conditions beaucoup plus avantageuses. Par exemple, passer d’un taux d’emprunt de 5 % \u00e0 3,5 % repr\u00e9sente une \u00e9conomie substantielle sur la dur\u00e9e totale du pr\u00eat : pour un emprunt de 200 000 \u20ac sur 20 ans, cela signifie environ 38 400 euros d’int\u00e9r\u00eats \u00e9conomis\u00e9s (et surtout 200 euros de moins sur chaque mensualit\u00e9).<\/p>\n
Ce ph\u00e9nom\u00e8ne joue un r\u00f4le moteur dans le march\u00e9 immobilier, en particulier pour les primo-acc\u00e9dants et les jeunes couples souhaitant quitter la location. Le r\u00eave d’acc\u00e9der \u00e0 la propri\u00e9t\u00e9 devient donc une r\u00e9alit\u00e9 pour davantage de Fran\u00e7ais, surtout dans des r\u00e9gions encore abordables.<\/p>\n
Des effets pervers sur les prix<\/h3>\n
Mais cette relance de l’accessibilit\u00e9 pr\u00e9sente une contrepartie. L’augmentation du nombre d’acheteurs potentiels exerce en effet une pression accrue sur les prix, notamment dans les zones tendues o\u00f9 la demande est d\u00e9j\u00e0 sup\u00e9rieure \u00e0 l’offre. \u00c0 Paris, Lyon ou Bordeaux, les prix au m\u00e8tre carr\u00e9 ont explos\u00e9 au cours des dix derni\u00e8res ann\u00e9es, atteignant des sommets qui excluent de plus en plus les m\u00e9nages modestes du march\u00e9. En 2024, d\u2019autres villes ont vu le march\u00e9 immobilier progresser plus vite que l\u2019inflation.<\/p>\n
\n
<\/colgroup>\n
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Colmar<\/strong><\/td>\n
+1,90 %<\/td>\n<\/tr>\n
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Reims<\/strong><\/td>\n
+2,00 %<\/td>\n<\/tr>\n
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Quimper<\/strong><\/td>\n
+2,10 %<\/td>\n<\/tr>\n
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Angers<\/strong><\/td>\n
+2,20 %<\/td>\n<\/tr>\n
\n
Nancy<\/strong><\/td>\n
+2,60 %<\/td>\n<\/tr>\n
\n
Nice<\/strong><\/td>\n
+3,00 %<\/td>\n<\/tr>\n
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Marseille<\/strong><\/td>\n
+3,40 %<\/td>\n<\/tr>\n
\n
Cannes<\/strong><\/td>\n
+3,70 %<\/td>\n<\/tr>\n
\n
Bourges<\/strong><\/td>\n
+3,70 %<\/td>\n<\/tr>\n
\n
Orl\u00e9ans<\/strong><\/td>\n
+3,70 %<\/td>\n<\/tr>\n
\n
Antibes<\/strong><\/td>\n
+4,20 %<\/td>\n<\/tr>\n<\/tbody>\n<\/table>\n
Cette flamb\u00e9e des prix n’affecte pas seulement les acheteurs. Les investisseurs locatifs, confront\u00e9s \u00e0 des co\u00fbts d’acquisition plus \u00e9lev\u00e9s, cherchent \u00e0 rentabiliser leurs achats<\/strong>. Cela se traduit par une augmentation des loyers, notamment dans les grandes villes. Les locataires, d\u00e9j\u00e0 fragilis\u00e9s par la hausse du co\u00fbt de la vie<\/strong>, voient ainsi leur budget logement s’alourdir davantage.<\/p>\n