{"id":1682,"date":"2021-05-27T10:20:37","date_gmt":"2021-05-27T08:20:37","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/?p=1682"},"modified":"2024-04-05T12:49:39","modified_gmt":"2024-04-05T10:49:39","slug":"kyc-et-securite-renforcee-des-transactions-financieres","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/kyc-et-securite-renforcee-des-transactions-financieres","title":{"rendered":"KYC et s\u00e9curit\u00e9 renforc\u00e9e des transactions financi\u00e8res"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb849660″]Le 15 mai 2021 a marqu\u00e9 l’entr\u00e9e en vigueur totale et d\u00e9finitive de la directive europ\u00e9enne sur les paiements<\/a> (DSP2) qui impose d\u00e9sormais une proc\u00e9dure <\/span>d’authentification forte<\/b> pour tous les paiements en ligne. En clair, le seul renvoi d’un code de s\u00e9curit\u00e9 par SMS seul ne suffira plus ; il faudra \u00e9galement que ces transactions fassent intervenir au moins deux autres crit\u00e8res jug\u00e9s s\u00fbrs par les autorit\u00e9s europ\u00e9ennes, comme un code personnel ou un \u00e9l\u00e9ment de biom\u00e9trie par exemple.<\/span><\/p>\n Plus globalement et dans la m\u00eame veine, tous les acteurs financiers sont appel\u00e9s \u00e0 <\/span>renforcer la s\u00e9curit\u00e9 des transactions<\/b> par une meilleure identification de leurs clients, le fameux <\/span>KYC (prononcer <\/span>ki-wa\u00ef-si<\/span><\/i>),<\/span>\u00a0qui soul\u00e8ve parfois quelques controverses de la part des usagers de services de paiement notamment. En effet, \u00e0 l’heure des proc\u00e9dures all\u00e9g\u00e9es et autres promesses d’ouverture de compte simplifi\u00e9e, nombre de clients acceptent mal de devoir fournir des justificatifs de plus en plus nombreux et personnels dans une proc\u00e9dure de v\u00e9rification pourtant <\/span>indispensable<\/span> qu’ils jugent souvent intrusive.<\/span><\/p>\n Outre la DSP2, de fortes contraintes r\u00e9glementaires li\u00e9es \u00e0 la s\u00e9curisation des transactions p\u00e8sent sur les entreprises financi\u00e8res, plus sp\u00e9cialement celles qui proposent leurs services aux particuliers.<\/span><\/p>\n Ainsi, depuis 2018, <\/span>l’Autorit\u00e9 de contr\u00f4le prudentiel et de r\u00e9solution<\/b> (ACPR<\/a>) multiplie les dispositions qui s’imposent aux acteurs financiers et visant \u00e0 am\u00e9liorer la qualit\u00e9 de la connaissance client, afin de r\u00e9pondre aux exigences de l\u2019Union europ\u00e9enne en mati\u00e8re de <\/span>lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme<\/b>. De son c\u00f4t\u00e9, le Code mon\u00e9taire et financier, dans ses articles L.561-4-1 \u00e0 L561-14-2, r\u00e9affirme et renforce les obligations de <\/span>vigilance constante <\/b>qui incombent \u00e0 ces soci\u00e9t\u00e9s \u00e0 l’\u00e9gard de la client\u00e8le.<\/span><\/p>\nKYC pour Know Your Customer : ce que dit la loi<\/b><\/h2>\n