{"id":2750,"date":"2022-02-25T12:18:01","date_gmt":"2022-02-25T11:18:01","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/?p=2750"},"modified":"2023-06-27T12:21:11","modified_gmt":"2023-06-27T10:21:11","slug":"doit-on-craindre-une-nouvelle-crise-economique-majeure-en-2022","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/doit-on-craindre-une-nouvelle-crise-economique-majeure-en-2022","title":{"rendered":"Doit-on craindre une nouvelle crise \u00e9conomique majeure en 2022 ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb868332″]Depuis le d\u00e9but de l’ann\u00e9e, les indices boursiers fluctuent assez brutalement. Le 24 f\u00e9vrier 2022 par exemple, le CAC40 a perdu environ 4% en une seule journ\u00e9e ! Une d\u00e9gradation brutale qui co\u00efncide avec la mont\u00e9e des tensions entre la Russie et l’Ukraine. Certains y voient surtout une grande fragilit\u00e9 de l’\u00e9conomie qui serait repartie trop brutalement apr\u00e8s la crise sanitaire. D’autres, comme la Banque de France, pr\u00e9disent une probable crise financi\u00e8re majeure pour 2022, laquelle viendra s’ajouter \u00e0 une crise \u00e9conomique li\u00e9e \u00e0 la fin probable des aides gouvernementales mises en place depuis deux ans pour soutenir l’\u00e9conomie. Enfin, l’endettement des \u00c9tats s’\u00e9tant consid\u00e9rablement alourdi, on devrait craindre \u00e9galement qu’une inflation mon\u00e9taire ne vienne provoquer une nouvelle r\u00e9cession \u00e9conomique.<\/span><\/p>\n Devant tant de pessimisme, il est sans doute utile d’\u00e9clairer certains points en particulier, notamment ceux qui semblent plut\u00f4t appeler \u00e0 davantage de retenue dans les pr\u00e9visions apocalyptiques.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb110837″]<\/p>\n Tout d’abord, les crises reviennent tr\u00e8s r\u00e9guli\u00e8rement et ce n’est pas faire preuve de clairvoyance extraordinaire que d’en pr\u00e9voir une \u00e0 moyen terme. En 2019, le journal Les \u00c9chos s’\u00e9tonnait justement du calme relatif dans lequel le monde \u00e9conomique se trouvait depuis au moins 5 ans. Cinq ann\u00e9es sans aucune crise financi\u00e8re majeure, sans \u00e9clatement de bulle sp\u00e9culative ni krach d’aucune sorte ; une p\u00e9riode d’autant plus remarquable qu’elle s’inscrivait dans un contexte de faibles turbulences g\u00e9opolitiques. En clair, une parenth\u00e8se particuli\u00e8rement exceptionnelle dans l’histoire r\u00e9cente telle qu’on n’en avait plus connu depuis les ann\u00e9es 1970…<\/span><\/p>\n Pour rappel, apr\u00e8s le choc p\u00e9trolier de 1973, les derni\u00e8res d\u00e9cennies furent \u00e9maill\u00e9es de nombreuses crises majeures aux risques syst\u00e9miques plus ou moins \u00e9lev\u00e9s et dont l’influence fut ressentie dans la plupart des pays du monde. Car m\u00eame si l’on a tendance \u00e0 s’inqui\u00e9ter de la sant\u00e9 de notre \u00e9conomie nationale, il est loin le temps o\u00f9 on pouvait se permettre de ne raisonner qu’\u00e0 l’\u00e9chelle d’un pays. Aujourd’hui c’est \u00e0 l’\u00e9chelle du monde qu’on doit envisager les risques, car quel que soit l’endroit o\u00f9 ils na\u00eetront, ils finiront presque immanquablement par nous affecter. Voici quelques unes des crises dont nous avons eu \u00e0 souffrir depuis 40 ans, la plupart ayant pourtant \u00e9merg\u00e9 tr\u00e8s loin de nos fronti\u00e8res :<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row unlock_row=\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb row_height_percent=\u00a0\u00bb0″ override_padding=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb h_padding=\u00a0\u00bb4″ top_padding=\u00a0\u00bb2″ bottom_padding=\u00a0\u00bb2″ back_color=\u00a0\u00bbcolor-197558″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ gutter_size=\u00a0\u00bb3″ column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb839602″ back_color_type=\u00a0\u00bbuncode-palette\u00a0\u00bb][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text text_color=\u00a0\u00bbcolor-706644″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb499578″ text_color_type=\u00a0\u00bbuncode-palette\u00a0\u00bb]1982<\/strong> : faillite des pays en voie de d\u00e9veloppement<\/strong> d’Am\u00e9rique du Sud qui a entra\u00een\u00e9 une rar\u00e9faction g\u00e9n\u00e9rale du cr\u00e9dit et provoqu\u00e9 une crise bancaire mondiale.<\/span><\/p>\n 1987<\/strong> : krach massif<\/strong> du march\u00e9 obligataire puis du march\u00e9 des actions.<\/span><\/p>\n 1989<\/strong> : effondrement des emprunts d’\u00c9tat<\/strong> am\u00e9ricains avec la faillite de 1500 banques d’\u00e9pargne.<\/span><\/p>\n 1990<\/strong> : explosion de la bulle sp\u00e9culative<\/strong> japonaise avec des cons\u00e9quences sur tous les march\u00e9s mondiaux.<\/span><\/p>\n 1992<\/strong> : crise du syst\u00e8me mon\u00e9taire europ\u00e9en<\/strong>.<\/span><\/p>\n 1993<\/strong> : crise du march\u00e9 des changes<\/strong> entre Deutsche Mark et Franc fran\u00e7ais.<\/span><\/p>\n 1994<\/strong> : effondrement des march\u00e9s obligataires<\/strong>.<\/span><\/p>\n 1997<\/strong> : crise \u00e9conomique<\/strong> asiatique qui s’est r\u00e9percut\u00e9e sur tous les march\u00e9s mondiaux.<\/span><\/p>\n 2000-2001<\/strong> : krach boursier<\/strong> li\u00e9 \u00e0 l’\u00e9clatement de la \u00ab\u00a0<\/span>bulle internet\u00a0\u00bb <\/span><\/i>.<\/span><\/p>\n 2001-2004<\/strong> : attentats du 11 septembre<\/strong> aux USA suivis d’une longue p\u00e9riode d’instabilit\u00e9 g\u00e9opolitique avec des cons\u00e9quences durables sur plusieurs pans majeurs de l’\u00e9conomie (banque, a\u00e9ronautique, tourisme, etc.).<\/span><\/p>\n 2008-2009<\/strong> : crise financi\u00e8re<\/strong> des \u00ab\u00a0<\/span>subprimes\u00a0\u00bb <\/span><\/i>.<\/span><\/p>\n 2009<\/strong> : crise grecque<\/strong> qui s’\u00e9tend rapidement aux autres pays de la zone euro, en particulier les plus fragiles comme le Portugal, l’Espagne ou l’Irlande dans une moindre mesure.<\/span><\/p>\n 2012<\/strong> : chute des prix du p\u00e9trole<\/strong> entra\u00eenant la quasi-faillite de nombreux pays producteurs, notamment en Am\u00e9rique du sud.<\/span><\/p>\n 2014<\/strong> : la crise p\u00e9troli\u00e8re<\/strong> atteint la Russie qui subit un krach boursier dont les r\u00e9percussions affectent alors le march\u00e9 interbancaire, mais provoquent aussi par ricochet l’explosion de la bulle financi\u00e8re qui s’\u00e9tait d\u00e9velopp\u00e9e en Chine, avant finalement d’atteindre les march\u00e9s boursiers am\u00e9ricains et mondiaux.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb980135″]Imaginer que le monde puisse prochainement conna\u00eetre une \u00e9ni\u00e8me crise \u00e9conomique n’est donc pas extravagant.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb380343″]<\/p>\n Et puis il y a eu la Covid-19. Sauf que l\u00e0, s’il est vrai que la crise sanitaire<\/strong> s’est rapidement doubl\u00e9e d’une crise \u00e9conomique, ce fut davantage pour des raisons \u00ab\u00a0m\u00e9caniques\u00a0\u00bb que structurelles ou syst\u00e9miques que les march\u00e9s furent affect\u00e9s.<\/span><\/p>\n La pand\u00e9mie n’a pas cass\u00e9 la machine \u00e9conomique, elle nous a simplement contraint \u00e0 la ralentir fortement, voire \u00e0 l’arr\u00eater dans certains cas. En gros, c’est parce que la production a brusquement chut\u00e9 pour des raisons sanitaires un peu partout dans le monde, \u00e0 commencer dans les pays producteurs de mati\u00e8res premi\u00e8res<\/strong> mais aussi en Chine, v\u00e9ritable atelier de la plan\u00e8te, que les valeurs boursi\u00e8res ont accus\u00e9 une baisse brutale li\u00e9e au retrait momentan\u00e9 des investisseurs. Et le fait de ne pas avoir de visibilit\u00e9 \u00e0 long terme sur une \u00e9ventuelle sortie de crise sanitaire n’a pas aid\u00e9 \u00e0 rassurer les march\u00e9s.<\/span><\/p>\n Toutefois, preuve de la bonne sant\u00e9 de ces m\u00eames march\u00e9s, d\u00e8s l’annonce d’une probable sortie de crise sanitaire, sous l’effet conjoint de la vaccination et de la meilleure prise en charge de la maladie, tous les indices boursiers sont repartis \u00e0 la hausse<\/strong>, au point de casser des records historiques qui tenaient souvent depuis plusieurs d\u00e9cennies.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb454572″]<\/p>\n Malheureusement, l’\u00e9ventualit\u00e9 d\u2019une sortie de crise de la Covid ne signe pas pour autant la fin des menaces possibles pour l\u2019\u00e9conomie mondiale. En effet, l\u2019actualit\u00e9 de ces derniers jours est marqu\u00e9e par un regain de tensions g\u00e9opolitiques<\/strong> aux portes de l\u2019Europe, avec la volont\u00e9 affich\u00e9e de Vladimir Poutine d’annexer tout ou partie du territoire ukrainien. On sait d\u00e9j\u00e0 que les mouvements de troupes, les premiers bombardements ainsi que les d\u00e9clarations sans ambigu\u00eft\u00e9 du dirigeant russe ont fortement influenc\u00e9 le cours du p\u00e9trole qui \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 tr\u00e8s haut.<\/span>[\/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ position_vertical=\u00a0\u00bbmiddle\u00a0\u00bb gutter_size=\u00a0\u00bb3″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ shift_x=\u00a0\u00bb0″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ shift_y_down=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ medium_width=\u00a0\u00bb0″ mobile_width=\u00a0\u00bb0″ width=\u00a0\u00bb1\/2″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb111942″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb320127″]Le co\u00fbt de l’\u00e9nergie et des combustibles fossiles est actuellement responsable de 50% de l’inflation<\/strong> qui remonte depuis quelques mois. Une explosion du prix du baril ne peut qu’exacerber les tensions inflationnistes sur tous les secteurs d’activit\u00e9, qu’il s’agisse des co\u00fbts de production, de distribution ou de transport. Et d’\u00e9ventuelles sanctions \u00e9conomiques ayant par exemple pour effet de suspendre l’achat de gaz ou de p\u00e9trole russes entra\u00eenerait une forme de p\u00e9nurie susceptible d’aggraver encore la situation.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column_inner][vc_column_inner width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_single_image media=\u00a0\u00bb2755″ caption=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb607030″][\/vc_column_inner][\/vc_row_inner][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb394083″]Pour autant, on peut nuancer ce risque en rappelant tout d’abord que le gaz naturel repr\u00e9sente environ un quart de l’\u00e9nergie consomm\u00e9e dans l’UE, avec des variations suivant les pays mais sans jamais d\u00e9passer les 37% (pour les Pays-Bas). En France, c’est 20%. Et sur ce gaz naturel, 41% viennent de Russie. En clair, m\u00eame si les pays de l’Est de l’Europe sont naturellement plus d\u00e9pendants du gaz<\/a> russe, d’autres pays comme la France pourraient tout \u00e0 fait compenser avec d’autres sources d’\u00e9nergie qui font d’ailleurs d\u00e9j\u00e0 l’objet d’une forte politique de diversification.<\/span>[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb2760″ caption=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb205435″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb437455″]Il ne faut pas oublier non plus les autres mati\u00e8res premi\u00e8res qui vont \u00eatre directement affect\u00e9es par la guerre, en particulier le bl\u00e9, le colza ou encore l’aluminium dont l’Ukraine est un gros producteur<\/strong> et dont les prix ont d\u00e9j\u00e0 beaucoup augment\u00e9 depuis le d\u00e9but de la crise. Des augmentations qui vont durablement faire grimper les co\u00fbts dans les industries agroalimentaires et technologiques, avec des r\u00e9percussions \u00e9videntes sur la consommation et le pouvoir d’achat un peu partout en Europe, et notamment en France.<\/span><\/p>\n Enfin, les sanctions financi\u00e8res prises par l\u2019Occident \u00e0 l\u2019encontre de la Russie vont \u00e9galement avoir des retomb\u00e9es sur nos \u00e9conomies, en particulier sur nos places boursi\u00e8res qui risquent non seulement d\u2019anticiper une crise durable, et donc adopter un repli prudent<\/strong> plus ou moins marqu\u00e9, mais aussi souffrir beaucoup plus directement des atteintes au march\u00e9 bancaire international, car de nombreuses banques europ\u00e9ennes ont d\u2019importantes filiales en Russie.\u00a0<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_raw_html]JTNDJTIxLS1IdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0UlM0NzcGFuJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtd3JhcHBlciUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLXdyYXBwZXItYTE1MjRjNjctYmMwZi00NjgyLWE5MTgtZmI0ZGJkZTg0YjkxJTIyJTNFJTNDc3BhbiUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLW5vZGUlMjBocy1jdGEtYTE1MjRjNjctYmMwZi00NjgyLWE5MTgtZmI0ZGJkZTg0YjkxJTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtYTE1MjRjNjctYmMwZi00NjgyLWE5MTgtZmI0ZGJkZTg0YjkxJTIyJTNFJTNDJTIxLS0lNUJpZiUyMGx0ZSUyMElFJTIwOCU1RCUzRSUzQ2RpdiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWllLWVsZW1lbnQlMjIlM0UlM0MlMkZkaXYlM0UlM0MlMjElNUJlbmRpZiU1RC0tJTNFJTNDYSUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRmN0YS1yZWRpcmVjdC5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRnJlZGlyZWN0JTJGMjEwMDk5NSUyRmExNTI0YzY3LWJjMGYtNDY4Mi1hOTE4LWZiNGRiZGU4NGI5MSUyMiUyMCUzRSUzQ2ltZyUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLWltZyUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWltZy1hMTUyNGM2Ny1iYzBmLTQ2ODItYTkxOC1mYjRkYmRlODRiOTElMjIlMjBzdHlsZSUzRCUyMmJvcmRlci13aWR0aCUzQTBweCUzQiUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGbm8tY2FjaGUuaHVic3BvdC5jb20lMkZjdGElMkZkZWZhdWx0JTJGMjEwMDk5NSUyRmExNTI0YzY3LWJjMGYtNDY4Mi1hOTE4LWZiNGRiZGU4NGI5MS5wbmclMjIlMjAlMjBhbHQlM0QlMjJQciVDMyVBOXNlcnZleiUyMHZvdHJlJTIwJUMzJUE5cGFyZ25lJTIwYXZlYyUyMHVuJTIwY29tcHRlJTIwVmVyYUNhc2glMjIlMkYlM0UlM0MlMkZhJTNFJTNDJTJGc3BhbiUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMGNoYXJzZXQlM0QlMjJ1dGYtOCUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGanMuaHNjdGEubmV0JTJGY3RhJTJGY3VycmVudC5qcyUyMiUzRSUzQyUyRnNjcmlwdCUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMHR5cGUlM0QlMjJ0ZXh0JTJGamF2YXNjcmlwdCUyMiUzRSUyMGhic3B0LmN0YS5sb2FkJTI4MjEwMDk5NSUyQyUyMCUyN2ExNTI0YzY3LWJjMGYtNDY4Mi1hOTE4LWZiNGRiZGU4NGI5MSUyNyUyQyUyMCU3QiUyMnVzZU5ld0xvYWRlciUyMiUzQSUyMnRydWUlMjIlMkMlMjJyZWdpb24lMjIlM0ElMjJuYTElMjIlN0QlMjklM0IlMjAlM0MlMkZzY3JpcHQlM0UlM0MlMkZzcGFuJTNFJTNDJTIxLS0lMjBlbmQlMjBIdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0U=[\/vc_raw_html][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb214142″]<\/p>\n On ne doit jamais insulter l’avenir, et rien ne dit en effet que nous ne sommes pas \u00e0 l’aube d’une nouvelle grande crise \u00e9conomique. Mais les derni\u00e8res ann\u00e9es nous ont \u00e9galement enseign\u00e9 que beaucoup de nos mod\u00e8les th\u00e9oriques pr\u00e9dictifs<\/strong> n’\u00e9taient plus vraiment valides.<\/span><\/p>\n On avait ainsi pr\u00e9dit une chute brutale des march\u00e9s en cas de Brexit. La r\u00e9alit\u00e9 a surpris tous les experts car, en d\u00e9pit de l’importance qu’avait le Royaume Uni au sein de l’Union Europ\u00e9enne, et aussi de son statut de place financi\u00e8re de premi\u00e8re importance, la plupart des indices boursiers n’ont quasiment pas r\u00e9agi \u00e0 l’\u00e9v\u00e8nement. Un signe de confiance<\/strong> des investisseurs dans la r\u00e9silience de l’\u00e9conomie ? Peut-\u00eatre.<\/span><\/p>\n On avait aussi pr\u00e9dit que l’\u00e9lection de Donald Trump, v\u00e9cue par certains observateurs comme une nouvelle preuve de la mont\u00e9e en puissance des extr\u00eames, allait se traduire par une correction brutale de la bourse am\u00e9ricaine, entra\u00eenant avec elle l’ensemble des places boursi\u00e8res mondiales. Non seulement la chute pr\u00e9vue n’a pas eu lieu, mais l’ann\u00e9e qui suivit l’\u00e9lection du 45e pr\u00e9sident des \u00c9tats Unis a \u00e9t\u00e9 marqu\u00e9e par une augmentation conjointe plut\u00f4t in\u00e9dite du Dow Jones, du dollar et des valeurs refuges<\/a> comme l’or par exemple.<\/span><\/p>\n Enfin, au d\u00e9but de l’ann\u00e9e 2020, tout le monde se r\u00e9jouissait d’une am\u00e9lioration notable et constante de l’environnement \u00e9conomique et financier dans lequel \u00e9voluent la plupart des pays, \u00e0 commencer par ceux de l’Union europ\u00e9enne. On savait bien qu’un virus \u00e9tait en train de perturber les cha\u00eenes de production chinoises, mais personne n’envisageait que cela pourrait avoir des r\u00e9percussions sur les \u00e9conomies occidentales, et encore moins pendant des mois voire des ann\u00e9es. Et pourtant…<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb904375″]<\/p>\n [\/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb155443″]Aujourd’hui, la guerre gronde aux portes de l’Europe, les march\u00e9s sont f\u00e9briles en raison de l’inflation qu’on n’est plus tr\u00e8s s\u00fbrs de savoir ma\u00eetriser \u00e0 court terme, on est oblig\u00e9s de maintenir les taux d’int\u00e9r\u00eat au plus bas<\/strong> pour \u00e9viter un surendettement des \u00c9tats, et d’ailleurs les indices boursiers refl\u00e8tent cette f\u00e9brilit\u00e9 en affichant des fluctuations particuli\u00e8rement brutales, allant jusqu’\u00e0 3, 4 voire 5% par jour, \u00e0 la baisse comme \u00e0 la hausse. Mais cette m\u00eame flexibilit\u00e9 retrouv\u00e9e n’est-elle pas le signe justement que les march\u00e9s savent se montrer r\u00e9actifs quand il le faut, apr\u00e8s avoir prouv\u00e9 qu’ils savaient aussi rester calmes quand la situation l’imposait ?<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column_inner][vc_column_inner width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_single_image media=\u00a0\u00bb2757″ caption=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb120107″][\/vc_column_inner][\/vc_row_inner][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb828399″]En r\u00e9alit\u00e9, nul ne sait vraiment si une crise se pr\u00e9pare, car il faudrait pour cela disposer de mod\u00e8les pr\u00e9dictifs repens\u00e9s et adapt\u00e9s au nouveau paradigme \u00e9conomique mondial<\/strong>. Pour l’instant, nous ne pouvons qu’envisager les diff\u00e9rentes possibilit\u00e9s, \u00e0 l’aide d’outils parfois obsol\u00e8tes, et nous pr\u00e9parer \u00e0 r\u00e9agir le moment venu. 2022 sera ou ne sera pas une ann\u00e9e de crise, mais on peut esp\u00e9rer qu’elle marquera le retour d’une plus grande coh\u00e9rence et une meilleure r\u00e9activit\u00e9 entre les march\u00e9s et l’activit\u00e9 r\u00e9elle.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n<\/div>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Annonc\u00e9 depuis de nombreuses ann\u00e9es, le spectre de la crise \u00e9conomique n’a jamais \u00e9t\u00e9 aussi proche avec la guerre en Ukraine.<\/p>\n","protected":false},"author":13,"featured_media":2762,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"content-type":"","_jetpack_memberships_contains_paid_content":false,"footnotes":""},"categories":[33],"tags":[],"class_list":["post-2750","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-epargne"],"yoast_head":"\nLes crises sont in\u00e9vitables<\/b><\/h2>\n
Pourquoi la crise sanitaire du coronavirus n’est pas une crise comme les autres ?<\/b><\/h2>\n
La guerre en Ukraine peut-elle menacer la reprise \u00e9conomique ?<\/b><\/h2>\n
Sait-on encore pr\u00e9voir les crises ?<\/b><\/h2>\n
De nouveaux mod\u00e8les pr\u00e9dictifs pour une nouvelle \u00e9conomie ?<\/b><\/h2>\n