{"id":3327,"date":"2022-06-27T17:42:58","date_gmt":"2022-06-27T15:42:58","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/?p=3327"},"modified":"2023-06-27T12:16:34","modified_gmt":"2023-06-27T10:16:34","slug":"doit-on-craindre-une-recession-en-france-pour-2022","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/doit-on-craindre-une-recession-en-france-pour-2022","title":{"rendered":"Doit-on craindre une r\u00e9cession en France pour 2022 ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb964494″]L’inflation est d\u00e9sormais bien install\u00e9e en France, c’est un fait. \u00c0 plus de 5% en glissement annuel, c’est \u00e9galement une \u00e9vidence que le niveau actuel de cette inflation entra\u00eene des augmentations de prix, mais aussi des hausses de taux d\u2019int\u00e9r\u00eat, qui freinent en partie la consommation des m\u00e9nages comme des entreprises. Le risque de<\/span> stagflation<\/span><\/a> est la premi\u00e8re cons\u00e9quence d’une inflation \u00e9lev\u00e9e coupl\u00e9e \u00e0 une croissance \u00e9conomique ralentie. Mais d’aucuns redoutent d\u00e9j\u00e0 que la situation s’aggrave encore davantage et n’aboutisse \u00e0 \u00ab\u00a0celle dont on ne doit pas dire le nom\u00a0\u00bb : la r\u00e9cession.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb200079″]<\/p>\n Techniquement, la r\u00e9cession est caract\u00e9ris\u00e9e par <\/span>une chute du produit int\u00e9rieur brut<\/b> (PIB) pendant au moins deux trimestres cons\u00e9cutifs. Attention, on ne parle pas ici de simple ralentissement \u00e9conomique, avec une croissance moins forte mais qui reste malgr\u00e9 tout positive. En p\u00e9riode de r\u00e9cession, la croissance devient n\u00e9gative, c’est-\u00e0-dire que le PIB descend en dessous du niveau qu’il avait lors des p\u00e9riodes pr\u00e9c\u00e9dentes.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb181406″]Concr\u00e8tement, la r\u00e9cession d\u00e9coule d’une <\/span>baisse durable de l’activit\u00e9 \u00e9conomique<\/b>, et principalement de la consommation, ce qui va avoir des r\u00e9percussions \u00e0 la fois sur les revenus, le niveau de la production industrielle et sur l’emploi. Des r\u00e9percussions n\u00e9gatives, cela va sans dire. <\/span>L’inflation est souvent une cause majeure de la r\u00e9cession<\/b> suivant un m\u00e9canisme assez simple \u00e0 comprendre. Tout part de prix plus \u00e9lev\u00e9s qui freinent la consommation et donc r\u00e9duisent la demande, obligeant d\u00e8s lors les entreprises \u00e0 r\u00e9duire leurs capacit\u00e9s de production pour ne pas cr\u00e9er d’offre exc\u00e9dentaire. Cette baisse de la production s’accompagne g\u00e9n\u00e9ralement de licenciements plus ou moins massifs, entra\u00eenant une baisse des revenus d’une partie croissante de la population, laquelle peut donc encore moins soutenir la consommation. On entre alors dans un cercle vicieux qui voit la chute de croissance s’acc\u00e9l\u00e9rer \u00e0 mesure que les individus et les entreprises perdent en revenus.<\/span>[\/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb411965″]En l’absence d’intervention ext\u00e9rieure, on comprend ais\u00e9ment qu’un tel encha\u00eenement soit difficile \u00e0 endiguer, et que la r\u00e9cession constitue une issue \u00e0 laquelle personne ne veut \u00eatre confront\u00e9. Au point parfois de ne pas vouloir lui donner ce nom lorsqu’elle se pr\u00e9sente, un peu comme pour conjurer le sort. Pour autant, m\u00eame si la r\u00e9cession a plusieurs fois sonn\u00e9 comme un signe annonciateur d’effondrement \u00e9conomique (comme dans les ann\u00e9es 1920-1930 par exemple), nous sommes r\u00e9guli\u00e8rement pass\u00e9s par ce genre d’\u00e9preuve au cours des derni\u00e8res d\u00e9cennies, presque sans nous en apercevoir gr\u00e2ce aux miracles de la rh\u00e9torique l\u00e9nifiante et d\u00e9responsabilisatrice de nos autorit\u00e9s politiques et \u00e9conomiques. 1974, 1982-83, 1993, 2008, 2019-2020, les exemples r\u00e9cents sont nombreux et il n’est pas n\u00e9cessaire d’exhumer des photos d’archives en noir et blanc pour se faire peur avec les cons\u00e9quences d’une r\u00e9cession. Une simple rediffusion des journaux t\u00e9l\u00e9vis\u00e9s de mars 2020 devrait suffire, avec des rayons de supermarch\u00e9 vid\u00e9s de leurs plus pr\u00e9cieux articles (papier toilette, coquillettes et paquets de farine dont tout le monde avait oubli\u00e9 l’utilit\u00e9 jusqu’ici), mais aussi des terrasses de caf\u00e9s d\u00e9sertes, des restaurateurs d\u00e9prim\u00e9s et les videurs du Macumba au ch\u00f4mage technique.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column_inner][vc_column_inner column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ position_vertical=\u00a0\u00bbmiddle\u00a0\u00bb gutter_size=\u00a0\u00bb3″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ shift_x=\u00a0\u00bb0″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ shift_y_down=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ medium_width=\u00a0\u00bb0″ mobile_width=\u00a0\u00bb0″ width=\u00a0\u00bb1\/2″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb510326″][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwc3JjJTNEJTIyaHR0cHMlM0ElMkYlMkZkb25uZWVzLmJhbnF1ZW1vbmRpYWxlLm9yZyUyRnNoYXJlJTJGd2lkZ2V0JTNGaW5kaWNhdG9ycyUzRE5ZLkdEUC5NS1RQLktELlpHJTI2bG9jYXRpb25zJTNERlIlMjIlMjB3aWR0aCUzRCUyNzkwMCUyNyUyMGhlaWdodCUzRCUyNzM1MCUyNyUyMGZyYW1lQm9yZGVyJTNEJTI3MCUyNyUyMHNjcm9sbGluZyUzRCUyMm5vJTIyJTIwJTNFJTNDJTJGaWZyYW1lJTNF[\/vc_raw_html][\/vc_column_inner][\/vc_row_inner][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb825578″]Plus s\u00e9rieusement, le souvenir que l’on a des p\u00e9riodes de r\u00e9cession du d\u00e9but du XXe si\u00e8cle a en effet de quoi faire fr\u00e9mir, mais les effets les plus catastrophiques sont surtout dus aux politiques g\u00e9n\u00e9rales de l’\u00e9poque, ainsi qu’\u00e0 l’environnement socio-\u00e9conomique du moment. Ce qui ne veut pas dire qu’une r\u00e9cession ne causerait pas de dommages aujourd’hui, mais plut\u00f4t qu’on est d\u00e9sormais beaucoup mieux arm\u00e9s pour y r\u00e9pondre.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb225661″]<\/p>\n Si notre \u00e9conomie devait entrer en r\u00e9cession cet \u00e9t\u00e9 ou \u00e0 l’automne prochain, <\/span>les cons\u00e9quences seraient finalement assez peu marqu\u00e9es<\/b>. Ou en tout cas, cela ne devrait pas nous causer davantage de d\u00e9sagr\u00e9ments que ceux que nous connaissons depuis environ… 50 ans ! Une telle remarque pourrait facilement \u00eatre jug\u00e9e comme provocante, mais il suffit d’examiner les derniers \u00e9pisodes de r\u00e9cession pour nous en convaincre.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb148530″]Mais d’abord, quelles sont les cons\u00e9quences attendues d’une r\u00e9cession ? La premi\u00e8re d’entre elles, la plus forte peut-\u00eatre, concerne les entreprises, dont un grand nombre risque d’\u00eatre pouss\u00e9 \u00e0 la faillite en raison de leur incapacit\u00e9 \u00e0 survivre \u00e0 une <\/span>baisse de production<\/b>. En effet, on l’a vu plus haut, une inflation comme celle que nous vivons actuellement entra\u00eene m\u00e9caniquement une <\/span>baisse de la demande<\/b>, ce qui oblige les entreprises \u00e0 <\/span>r\u00e9duire leurs capacit\u00e9s de production<\/b> pour s’adapter, mais du m\u00eame coup, \u00e0 <\/span>se priver de recettes n\u00e9cessaires<\/b> \u00e0 leur survie. Les plus fragiles n’ont alors d’autre choix que de fermer, provoquant une <\/span>hausse du ch\u00f4mage<\/b> qui r\u00e9duit encore davantage la consommation, et ainsi de suite jusqu’\u00e0 deux issues possibles : le redressement ou la d\u00e9pression.<\/span>[\/vc_column_text][vc_raw_html]JTNDJTIxLS1IdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0UlM0NzcGFuJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtd3JhcHBlciUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLXdyYXBwZXItMjY5MzdlOGUtMTJhYS00NmI1LTg0MDYtMmQwNWY5NjE0ZmQ1JTIyJTNFJTNDc3BhbiUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLW5vZGUlMjBocy1jdGEtMjY5MzdlOGUtMTJhYS00NmI1LTg0MDYtMmQwNWY5NjE0ZmQ1JTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtMjY5MzdlOGUtMTJhYS00NmI1LTg0MDYtMmQwNWY5NjE0ZmQ1JTIyJTNFJTNDJTIxLS0lNUJpZiUyMGx0ZSUyMElFJTIwOCU1RCUzRSUzQ2RpdiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWllLWVsZW1lbnQlMjIlM0UlM0MlMkZkaXYlM0UlM0MlMjElNUJlbmRpZiU1RC0tJTNFJTNDYSUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRmN0YS1yZWRpcmVjdC5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRnJlZGlyZWN0JTJGMjEwMDk5NSUyRjI2OTM3ZThlLTEyYWEtNDZiNS04NDA2LTJkMDVmOTYxNGZkNSUyMiUyMHRhcmdldCUzRCUyMl9ibGFuayUyMiUyMHJlbCUzRCUyMm5vb3BlbmVyJTIyJTNFJTNDaW1nJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtaW1nJTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtaW1nLTI2OTM3ZThlLTEyYWEtNDZiNS04NDA2LTJkMDVmOTYxNGZkNSUyMiUyMHN0eWxlJTNEJTIyYm9yZGVyLXdpZHRoJTNBMHB4JTNCJTIyJTIwc3JjJTNEJTIyaHR0cHMlM0ElMkYlMkZuby1jYWNoZS5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRmRlZmF1bHQlMkYyMTAwOTk1JTJGMjY5MzdlOGUtMTJhYS00NmI1LTg0MDYtMmQwNWY5NjE0ZmQ1LnBuZyUyMiUyMCUyMGFsdCUzRCUyMkFjaGF0JTIwb3IlMjBldCUyMGFyZ2VudCUyMHBoeXNpcXVlcyUyMGF2ZWMlMjBWZXJhQ2FzaCUyMiUyRiUzRSUzQyUyRmElM0UlM0MlMkZzcGFuJTNFJTNDc2NyaXB0JTIwY2hhcnNldCUzRCUyMnV0Zi04JTIyJTIwc3JjJTNEJTIyaHR0cHMlM0ElMkYlMkZqcy5oc2N0YS5uZXQlMkZjdGElMkZjdXJyZW50LmpzJTIyJTNFJTNDJTJGc2NyaXB0JTNFJTNDc2NyaXB0JTIwdHlwZSUzRCUyMnRleHQlMkZqYXZhc2NyaXB0JTIyJTNFJTIwaGJzcHQuY3RhLmxvYWQlMjgyMTAwOTk1JTJDJTIwJTI3MjY5MzdlOGUtMTJhYS00NmI1LTg0MDYtMmQwNWY5NjE0ZmQ1JTI3JTJDJTIwJTdCJTIydXNlTmV3TG9hZGVyJTIyJTNBJTIydHJ1ZSUyMiUyQyUyMnJlZ2lvbiUyMiUzQSUyMm5hMSUyMiU3RCUyOSUzQiUyMCUzQyUyRnNjcmlwdCUzRSUzQyUyRnNwYW4lM0UlM0MlMjEtLSUyMGVuZCUyMEh1YlNwb3QlMjBDYWxsLXRvLUFjdGlvbiUyMENvZGUlMjAtLSUzRQ==[\/vc_raw_html][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb163218″]Le redressement intervient lorsqu’au bout d’un certain temps, l’activit\u00e9 \u00e9conomique a pu se stabiliser, \u00e0 un niveau bas, certes, mais suffisant pour r\u00e9tablir la confiance. Encourag\u00e9s par la fin de la d\u00e9gradation, les agents \u00e9conomiques recommencent \u00e0 croire en des lendemains qui chantent se remettent progressivement \u00e0 consommer, et m\u00eame \u00e0 r\u00e9-investir en pr\u00e9vision d’un retour de la croissance. La d\u00e9pression, en revanche, est une autre possibilit\u00e9, bien plus dramatique celle-l\u00e0, puisqu’elle signe l\u2019<\/span>aggravation et la p\u00e9rennisation de la r\u00e9cession<\/b> (on ne parle plus de quelques mois mais de plusieurs ann\u00e9es de profonde r\u00e9cession), au point parfois d’entra\u00eener la faillite de toute l’\u00e9conomie, un ch\u00f4mage de masse et un effondrement de la monnaie comme ce fut le cas en Allemagne avec la chute de la r\u00e9publique de Weimar dans le courant des ann\u00e9es 1920. Cet \u00e9pisode fut d’ailleurs directement \u00e0 l’origine de l’arriv\u00e9e d’ Hitler au pouvoir, qui fut v\u00e9cue comme un espoir de renaissance dans le pays, ce qui montre bien la gravit\u00e9 potentielle d’une d\u00e9pression.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb189077″]On peut aussi citer la <\/span>Grande D\u00e9pression Am\u00e9ricaine<\/b> n\u00e9e du krach boursier de 1929 et dont les \u00c9tats-Unis ont mis une d\u00e9cennie \u00e0 se relever puisque, malgr\u00e9 une politique interventionniste de l’\u00c9tat comme on n’en avait jamais vu jusqu’alors (et comme on n’en verra plus jamais, d’ailleurs), et un semblant de redressement lors de la r\u00e9\u00e9lection de Franklin D. Roosevelt en 1936, l’\u00e9conomie a replong\u00e9 \u00e0 partir de 1937 jusqu’\u00e0 ce que l’entr\u00e9e en guerre des \u00c9tats-Unis en 1941 permette au pays de relancer sa machine de production \u00e0 plein r\u00e9gime.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb149141″]Aujourd’hui, une r\u00e9cession se traduirait certes par une mise en danger des entreprises, mais, on l’a vu lors de la derni\u00e8re p\u00e9riode du genre, en 2020, les \u00c9tats sont d\u00e9sormais pr\u00eats \u00e0 tout pour \u00e9viter l’emballement de la m\u00e9canique de crise. Et pour cela, rien de mieux que l’injection massive de liquidit\u00e9s dans l’\u00e9conomie par l’interm\u00e9diaire des banques centrales, gr\u00e2ce \u00e0 une arme dont on ne disposait pas au d\u00e9but du XXe si\u00e8cle : <\/span>la monnaie-dette<\/b>. En effet, jusque dans les ann\u00e9es 1970, on ne pouvait cr\u00e9er davantage de monnaie que celle qui \u00e9tait index\u00e9e sur les r\u00e9serves en or du pays, au risque sinon de d\u00e9valuer la monnaie et de faire s’effondrer les march\u00e9s financiers. Mais depuis qu’on a abandonn\u00e9 l’\u00e9talon-or,<\/span> il n’y a quasiment plus de limite \u00e0 la cr\u00e9ation mon\u00e9taire<\/b>, si ce n’est celle des projections th\u00e9oriques montrant un retour de la croissance et les perspectives \u00e9conomiques optimistes expliquant comment on remboursera demain. Et de toute fa\u00e7on, au pire, si les pr\u00e9dictions ne se r\u00e9alisent pas, on pourra toujours <\/span>\u00e9mettre de nouvelles dettes<\/b> pour rembourser les pr\u00e9c\u00e9dentes.<\/span>[\/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ position_vertical=\u00a0\u00bbmiddle\u00a0\u00bb gutter_size=\u00a0\u00bb3″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ shift_x=\u00a0\u00bb0″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ shift_y_down=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ medium_width=\u00a0\u00bb0″ mobile_width=\u00a0\u00bb0″ width=\u00a0\u00bb1\/2″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb709110″][vc_single_image media=\u00a0\u00bb3338″ caption=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb541636″][\/vc_column_inner][vc_column_inner width=\u00a0\u00bb1\/2″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb712435″]Ainsi, en 2020, malgr\u00e9 un PIB en baisse sur la quasi totalit\u00e9 de l’ann\u00e9e, atteignant m\u00eame une chute cumul\u00e9e record de 20% (du jamais vu depuis la cr\u00e9ation de l’INSEE en 1949), <\/span>on n’a pas connu d’augmentation du nombre de faillites ni m\u00eame de hausse du ch\u00f4mage<\/b>. Gr\u00e2ce au fameux \u00ab\u00a0<\/span>quoi-qu’il-en-co\u00fbte<\/span><\/i>\u00a0\u00bb avec ses pr\u00eats garantis, ses aides financi\u00e8res exceptionnelles, la prise en charge du ch\u00f4mage partiel, l’exon\u00e9ration de cotisations, etc., c’est m\u00eame plut\u00f4t le contraire qui s’est produit avec une pr\u00e9servation du tissu \u00e9conomique et un taux de ch\u00f4mage qui a m\u00eame r\u00e9ussi \u00e0 baisser jusqu’\u00e0 un peu plus de 7%. Avant finalement de remonter \u00e0 8% en 2021<\/a>… alors que le PIB connaissait lui aussi un rebond spectaculaire. Le m\u00eame ph\u00e9nom\u00e8ne s’\u00e9tait d’ailleurs produit en 2008 ou encore en 1993. Et il semble en passe de se reproduire en 2022, avec un taux de ch\u00f4mage qui repart \u00e0 la baisse tandis que le PIB conna\u00eet une nouvelle contraction depuis le d\u00e9but de l’ann\u00e9e.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column_inner][\/vc_row_inner][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb241035″]<\/p>\n [\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb165788″]Et justement, puisqu’on parle de 2022, une r\u00e9cession semble totalement exclue pour cette ann\u00e9e, en d\u00e9pit d’une guerre en Ukraine qui est venue ajouter de l’instabilit\u00e9 \u00e0 une \u00e9conomie mondiale d\u00e9j\u00e0 lourdement impact\u00e9e par la pand\u00e9mie de Covid-19, des prix de l’\u00e9nergie qui explosent et une inflation \u00e0 des niveaux in\u00e9dits depuis pr\u00e8s d’un demi-si\u00e8cle. C’est en tout cas ce qu’affirmait derni\u00e8rement Bruno Le Maire, notre ministre de l’\u00c9conomie, dans<\/span> une interview pour le magazine Challenges<\/span><\/a>.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb202767″]Alors oui, l’inflation a forc\u00e9 les Fran\u00e7ais \u00e0 r\u00e9duire la voilure en termes de d\u00e9penses, et la remont\u00e9e des taux d’int\u00e9r\u00eat est \u00e9galement en train de donner un coup d’arr\u00eat aux projets d’investissement. Mais la situation est encore loin d’\u00eatre catastrophique si on en croit le grand Tr\u00e9sorier de l’\u00c9tat. D’abord parce que<\/span> l’\u00e9pargne n’a quasiment jamais \u00e9t\u00e9 aussi \u00e9lev\u00e9e en France<\/b>, et que c’est l’occasion ou jamais de faire ressortir tous ces milliards d’euros qui dormaient jusqu’alors. Ensuite, de nombreux experts s’accordent \u00e0 dire que l’inflation ne sera plus qu’un mauvais souvenir d’ici la fin de l’ann\u00e9e, et que 2023 devrait marquer un retour \u00e0 la normale. Les m\u00eames experts qui avaient dit l’an dernier qu\u2019\u00e0 moyen ou long terme,<\/span> il \u00e9tait peu probable que l’inflation d\u00e9passe de mani\u00e8re p\u00e9renne l’objectif de \u00ab2% et plus\u00bb<\/a> de la Fed<\/span>. Enfin, Bruno Le Maire et bien d’autres avec lui, sont persuad\u00e9s que la croissance continuera \u00e0 se maintenir \u00e0 un niveau acceptable, soutenue en partie par l’\u00c9tat qui est pr\u00eat \u00e0 d\u00e9gainer son ch\u00e9quier pour aider les Fran\u00e7ais \u00e0 payer leur carburant, leur chauffage, leur alimentation (<\/span>et peut-\u00eatre bient\u00f4t leurs vacances, leurs cigarettes ou leur petit ballon de rouge au comptoir ?<\/span><\/i>).<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb129607″]Les augmentations du SMIC ainsi que du taux du Livret A participent aussi de cette politique interventionniste, pour ne pas dire paternaliste, qui tient davantage de la m\u00e9thode Cou\u00e9 que de la vraie strat\u00e9gie \u00e9conomique \u00e0 long terme. Mais on doit aussi reconna\u00eetre au gouvernement la lucidit\u00e9 de ne pas avoir incit\u00e9 les entreprises \u00e0 relever la totalit\u00e9 des salaires pour compenser la hausse des prix, ce qui aurait justement comme cons\u00e9quence d’<\/span>accro\u00eetre la pression inflationniste<\/b> comme ce fut le cas dans les ann\u00e9es 1975-1985.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb122544″]Par cons\u00e9quent, si tout est fait pour soutenir \u00e0 la fois le pouvoir d’achat des Fran\u00e7ais et une activit\u00e9 \u00e9conomique suffisante (et en admettant que cela fonctionne), <\/span>on devrait pouvoir \u00e9viter une baisse significative du PIB en 2022<\/b>. Mais imaginons qu’on n’y parvienne pas et que la croissance reste en territoire n\u00e9gatif pour un, deux ou trois trimestres suppl\u00e9mentaires. On peut tout de m\u00eame esp\u00e9rer que cela n\u2019exc\u00e9dera pas quelques d\u00e9cimales en dessous de z\u00e9ro. Rappelons que le recul du PIB au 1er trimestre 2022 repr\u00e9sente \u00ab\u00a0seulement\u00a0\u00bb 0.2% par rapport au trimestre pr\u00e9c\u00e9dent, alors que 2021 a justement \u00e9t\u00e9 marqu\u00e9e par une progression de 6,8% sur l’ann\u00e9e (source INSEE) et qu’il faut remonter \u00e0 1969 pour trouver une performance \u00e9quivalente.\u00a0<\/span><\/p>\n Donc, m\u00eame si le PIB devait continuer \u00e0 se contracter quelque peu d’ici la fin de l’ann\u00e9e, on pourrait tout aussi bien consid\u00e9rer qu’il ne s’agira finalement que d’un rattrapage \u00ab\u00a0m\u00e9canique\u00a0\u00bb des oscillations brutales rencontr\u00e9es par notre \u00e9conomie au cours des 2 ann\u00e9es qui viennent de s’\u00e9couler.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n<\/div>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" L’inflation est d\u00e9sormais bien install\u00e9e en France, c’est un fait. \u00c0 plus de 5% en glissement annuel, c’est \u00e9galement une \u00e9vidence que le niveau actuel de cette inflation entra\u00eene des augmentations de prix, mais aussi des hausses de taux d\u2019int\u00e9r\u00eat, qui freinent en partie la consommation des m\u00e9nages comme des entreprises. Le risque de stagflation est la premi\u00e8re cons\u00e9quence d’une inflation \u00e9lev\u00e9e coupl\u00e9e \u00e0 une croissance \u00e9conomique ralentie. Mais d’aucuns redoutent d\u00e9j\u00e0 que la situation s’aggrave encore davantage et n’aboutisse \u00e0 \u00ab\u00a0celle dont on ne doit pas dire le nom\u00a0\u00bb : la r\u00e9cession.<\/p>\n","protected":false},"author":13,"featured_media":3343,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"content-type":"","_jetpack_memberships_contains_paid_content":false,"footnotes":""},"categories":[33],"tags":[],"class_list":["post-3327","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-epargne"],"yoast_head":"\nQuelle est la d\u00e9finition d’une r\u00e9cession et pourquoi fait-elle peur ?<\/b><\/h2>\n
Quelles seraient les cons\u00e9quences d’une r\u00e9cession \u00e9conomique ?<\/b><\/h2>\n
Risque-t-on une r\u00e9cession en France en 2022 ?<\/b><\/h2>\n