{"id":4395,"date":"2023-01-12T16:07:51","date_gmt":"2023-01-12T15:07:51","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/?p=3905"},"modified":"2023-06-27T12:06:06","modified_gmt":"2023-06-27T10:06:06","slug":"la-crise-energetique-va-t-elle-faire-sombrer-leurope","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/la-crise-energetique-va-t-elle-faire-sombrer-leurope","title":{"rendered":"La crise \u00e9nerg\u00e9tique va-t-elle faire sombrer l\u2019Europe ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb338399″]Depuis quelques mois, la <\/span>crise \u00e9nerg\u00e9tique<\/b> est devenue la pr\u00e9occupation premi\u00e8re des Europ\u00e9ens, d\u00e9passant m\u00eame de l’inflation qui tutoie pourtant des sommets qu’on n’avait plus atteints depuis plusieurs d\u00e9cennies. A en croire les responsables politiques qui s’expriment sur le sujet, mais aussi les diff\u00e9rents experts qui se succ\u00e8dent sur les plateaux de t\u00e9l\u00e9vision ou encore dans les colonnes des plus grands m\u00e9dias d’information, ce ne serait pas seulement notre confort individuel qui serait menac\u00e9, mais rien moins que la <\/span>stabilit\u00e9 \u00e9conomique<\/b> des principaux pays de l’Union Europ\u00e9enne.<\/span><\/p>\n Alors, r\u00e9el danger ou mauvaise interpr\u00e9tation des risques ?\u00a0<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb757527″]<\/p>\n La premi\u00e8re chose \u00e0 comprendre c’est comment on en est arriv\u00e9s l\u00e0, ou plus exactement, quelles sont les causes qui ont pu nous amener \u00e0 parler de <\/span>crise \u00e9nerg\u00e9tique<\/b> depuis un peu plus d’un an maintenant. <\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb193509″]<\/p>\n A cet \u00e9gard, la guerre en Ukraine fait \u00e9videmment figure de coupable id\u00e9al, mais le probl\u00e8me est plus ancien, l’agression russe n’ayant que pr\u00e9cipit\u00e9 une tendance qui se dessinait d\u00e9j\u00e0 plus d’un an auparavant. La pand\u00e9mie de Covid-19, elle aussi, pourrait passer pour responsable de la situation \u00e9nerg\u00e9tique actuelle ; d’abord en ayant amen\u00e9 les principales \u00e9conomies productrices d’\u00e9nergie \u00e0 r\u00e9duire consid\u00e9rablement leur activit\u00e9 ; ensuite en ayant provoqu\u00e9 une <\/span>explosion de la demande<\/b> au sortir de la crise sanitaire. Mais l\u00e0 encore, si ces ph\u00e9nom\u00e8nes sont bien r\u00e9els et ont fortement contribu\u00e9 \u00e0 la hausse des prix de l’\u00e9nergie, ils n’en sont pas \u00e0 l’origine.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb293936″]<\/p>\n En r\u00e9alit\u00e9, il faut remonter plus loin et aller voir du c\u00f4t\u00e9 de la Chine dont les besoins \u00e9nerg\u00e9tiques ont consid\u00e9rablement augment\u00e9 depuis les ann\u00e9es 2010. Des besoins qui <\/span>ont m\u00eame \u00e9t\u00e9 multipli\u00e9s par 10<\/b> si on ne prend en compte que le gaz naturel. Entre 2019 et 2020, malgr\u00e9 le fort ralentissement \u00e9conomique li\u00e9 au coronavirus, la Chine a repr\u00e9sent\u00e9 un quart de la consommation mondiale d’\u00e9nergie, une demande qu’elle est bien incapable de fournir en interne et qui en fait le premier pays importateur de la plupart des \u00e9nergies fossiles, \u00e0 commencer par le gaz qu’elle ach\u00e8te principalement aux Etats-Unis et \u00e0 l’Australie sous forme liqu\u00e9fi\u00e9e (GNL), mais aussi dans une moindre mesure \u00e0 la Russie par l’interm\u00e9diaire du gazoduc sib\u00e9rien qui relie les deux pays. <\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb124241″]<\/p>\n En 2021, comme partout ailleurs dans le monde, le rel\u00e2chement relatif des contraintes sanitaires a relanc\u00e9 la production chinoise avec force, non seulement pour r\u00e9pondre \u00e0 l’explosion de la demande ext\u00e9rieure de la part de nombreux pays qui voulait rapidement retrouver leur niveau de consommation d’avant-crise, mais aussi tout simplement pour recoller aux plans de croissance \u00e0 long terme dict\u00e9s par le Parti.\u00a0<\/span><\/p>\n A cela il faut ajouter une d\u00e9carbonation (relative !) de l’appareil industriel chinois, ce qui revient chez eux \u00e0 troquer la houille et le charbon contre des \u00e9nergies moins polluantes, m\u00eame s’il s’agit encore de combustibles fossiles pour une grande partie, et donc de gaz naturel. Ce qui laisse supposer une demande encore accrue pour les ann\u00e9es \u00e0 venir, et donc de probables tensions sur les prix \u00e0 venir.<\/span><\/p>\n Pour l’Europe, dont certains pays sont rest\u00e9s tr\u00e8s d\u00e9pendants du gaz russe, cette politique de forte demande chinoise coupl\u00e9e aux sanctions \u00e0 l’encontre de Moscou en raison de la guerre en Ukraine ont entra\u00een\u00e9 non seulement une baisse tr\u00e8s ponctuelle de l’approvisionnement dans le courant de l’ann\u00e9e 2022, mais aussi et surtout de fortes craintes sur l’approvisionnement futur. <\/span>[\/vc_column_text][vc_row_inner row_inner_height_percent=\u00a0\u00bb0″ back_color=\u00a0\u00bbcolor-197558″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ gutter_size=\u00a0\u00bb3″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb397036″ back_color_type=\u00a0\u00bbuncode-palette\u00a0\u00bb][vc_column_inner column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ position_vertical=\u00a0\u00bbmiddle\u00a0\u00bb gutter_size=\u00a0\u00bb3″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ shift_x=\u00a0\u00bb0″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ shift_y_down=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ medium_width=\u00a0\u00bb0″ mobile_width=\u00a0\u00bb0″ width=\u00a0\u00bb1\/2″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb253066″][vc_single_image media=\u00a0\u00bb4352″ media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb158056″][\/vc_column_inner][vc_column_inner column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ position_vertical=\u00a0\u00bbmiddle\u00a0\u00bb gutter_size=\u00a0\u00bb3″ override_padding=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb column_padding=\u00a0\u00bb1″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ shift_x=\u00a0\u00bb0″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ shift_y_down=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ medium_width=\u00a0\u00bb0″ mobile_width=\u00a0\u00bb0″ width=\u00a0\u00bb1\/2″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb137322″][vc_custom_heading heading_semantic=\u00a0\u00bbp\u00a0\u00bb text_size=\u00a0\u00bbh3″ sub_reduced=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb991977″ subheading=\u00a0\u00bbL’entretien a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9 dans le cadre de la rencontre annuelle AuCOFFRE en D\u00e9cembre 2022.\u00a0\u00bb]D\u00e9couvrez ou red\u00e9couvrez l’interview de Nicolas Meilhan sur la crise \u00e9nerg\u00e9tique[\/vc_custom_heading][\/vc_column_inner][\/vc_row_inner][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb304455″]<\/p>\n Pour la plupart des pays situ\u00e9s \u00e0 l’Est de l’Europe, le gaz russe reste essentiel et les r\u00e9centes sanctions contre les vis\u00e9es imp\u00e9rialistes de Poutine sonnent surtout comme une condamnation au ralentissement \u00e9conomique. M\u00eame l’Allemagne, qui a depuis longtemps bas\u00e9 son apparente prosp\u00e9rit\u00e9 sur l’absence de souverainet\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique efficace (on ne fait pas tourner un pays de 80 millions d’habitants avec des \u00e9oliennes et des panneaux solaires), se retrouve aujourd’hui prise au pi\u00e8ge de sa politique de d\u00e9pendance \u00e0 l’\u00e9gard de la production russe.<\/span><\/p>\n Mais doit-on pour autant redouter un hiver \u00e9conomique pour l’Union Europ\u00e9enne ? <\/b>Fort heureusement non.<\/b><\/p>\n D’abord parce que la situation pr\u00e9sente est loin d’\u00eatre aussi catastrophique qu’on a bien voulu nous le faire croire. Et surtout parce que l’avenir s’annonce \u00e9galement bien moins sombre qu’on se pla\u00eet \u00e0 l’anticiper dans le but, peut-\u00eatre, de faciliter la hausse ponctuelle du <\/span>prix de l’\u00e9nergie<\/b>.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb290036″]<\/p>\n Passons rapidement sur la solidarit\u00e9 europ\u00e9enne qui a d\u00e9j\u00e0 fait ses preuves \u00e0 de nombreuses reprises ces derni\u00e8res ann\u00e9es, qu’il s’agisse de pallier les crises financi\u00e8res, les probl\u00e8mes d’approvisionnement sanitaire au moment de la crise de Covid-19 ou encore la mutualisation des besoins de financement. En mati\u00e8re \u00e9nerg\u00e9tique aussi, cette solidarit\u00e9 a d’ores et d\u00e9j\u00e0 montr\u00e9 ses premiers effets, avec par exemple la France qui, depuis le 13 octobre dernier, achemine r\u00e9guli\u00e8rement <\/span>du gaz \u00e0 destination de l’Allemagne<\/span><\/a> pour l’aider \u00e0 compl\u00e9ter ses r\u00e9serves.<\/span><\/p>\n Mais il faut \u00e9galement se souvenir que, d’une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale, <\/span>la Russie n’est plus le premier fournisseur de gaz en Europe<\/b>. La Norv\u00e8ge, l’Alg\u00e9rie, le Qatar et les Etats-Unis ont largement pris le relais.<\/span>[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb4414″ media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb511374″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb154101″]<\/p>\n De la m\u00eame fa\u00e7on, pour ne parler que de la France, notre pays est finalement tr\u00e8s peu d\u00e9pendant du gaz, quelle que soit son origine, et doit sa souverainet\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique \u00e0 sa place de premi\u00e8re puissance nucl\u00e9aire civile au monde. Malheureusement, par le jeu d’un obscur calcul d’harmonisation tarifaire, le prix de l’\u00e9nergie, et notamment de l’\u00e9lectricit\u00e9, est fix\u00e9 \u00e0 partir du prix du gaz. Et c’est vrai que celui-ci a beaucoup augment\u00e9 sous l’effet des causes \u00e9nonc\u00e9es plus haut, mais surtout de mani\u00e8re anticip\u00e9e par les march\u00e9s qui craignent une p\u00e9nurie qui n’existe pas vraiment.<\/span><\/p>\n Sauf qu’il a beaucoup baiss\u00e9 depuis quelques mois, m\u00eame si on oublie de le signaler. Selon <\/span>l’Agence internationale de l’\u00e9nergie<\/span><\/a>, le prix de gros de r\u00e9f\u00e9rence pour le gaz vendu en Europe continentale (TTF) est pass\u00e9 de 340 \u20ac le m\u00e9gawattheure en ao\u00fbt dernier \u00e0 74 \u20ac aujourd’hui, soit une baisse de presque 80% ! Forc\u00e9ment, cette baisse va tirer les prix de l’\u00e9nergie vers le bas et d\u00e9montre \u00e9galement que l’offre peut r\u00e9pondre \u00e0 la demande.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb110306″]<\/p>\n D’ailleurs, alors m\u00eame qu’on nous promettait un hiver de fin du monde, o\u00f9 allait devoir choisir entre manger et se chauffer (<\/span>ce qui reste malheureusement le quotidien de millions de Fran\u00e7ais en dehors de toute crise particuli\u00e8re<\/span><\/i>), il semble que la p\u00e9riode des f\u00eates de fin d’ann\u00e9e ne se soit pas si mal pass\u00e9e. Et pour cause : d\u00e8s l’automne, on savait que notre capacit\u00e9 de production \u00e9lectrique allait suffire, en d\u00e9pit de l’arr\u00eat de presque la moiti\u00e9 de nos r\u00e9acteurs nucl\u00e9aires. On n’avait pas alors compt\u00e9 sur une relative douceur du climat (<\/span>qui est tout de m\u00eame assez fr\u00e9quente sous nos latitudes depuis de nombreuses ann\u00e9es maintenant<\/span><\/i>), ni sur le fait qu’on allait rouvrir plusieurs r\u00e9acteurs avant No\u00ebl, et encore moins sur la discipline des Fran\u00e7ais qui ont permis une <\/span>r\u00e9duction de 10% de la consommation d’\u00e9lectricit\u00e9<\/b> en quelques semaines \u00e0 peine. <\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb210572″]<\/p>\n Au final, non seulement les 43 r\u00e9acteurs actuellement en fonctionnement assurent sans souci le surcro\u00eet de demande int\u00e9rieure, mais la France est m\u00eame redevenue exportatrice nette d’\u00e9lectricit\u00e9, pouvant d’ailleurs ainsi compenser les besoins de certains de nos voisins europ\u00e9ens. Quant \u00e0 nos stocks de gaz, on savait \u00e9galement qu’ils nous permettraient de passer l’hiver sans probl\u00e8me. Et malgr\u00e9 les r\u00e9cents \u00e9pisodes de froid qui nous ont oblig\u00e9 \u00e0 piocher dans nos r\u00e9serves, leur remplissage actuel de 83% reste largement au-dessus de tout niveau pr\u00e9occupant. Comme partout ailleurs en Europe…<\/span><\/p>\n Enfin, nos capacit\u00e9s de production hydro\u00e9lectriques sont elles aussi correctement recharg\u00e9es puisque les r\u00e9servoirs d’eau derri\u00e8res nos barrages sont remplis \u00e0 71% de leur capacit\u00e9, soit 6 points au-dessus de leur normale saisonni\u00e8re.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb399861″]<\/p>\n Par cons\u00e9quent, on peut toujours imaginer un hiver 2023\/2024 compliqu\u00e9, et certains politiques ne se privent pas de faire planer cette menace pour justifier certaines mesures d’aust\u00e9rit\u00e9, mais rien n’indique que ces sombres proph\u00e9ties se r\u00e9aliseront. L’aptitude des gouvernants \u00e0 anticiper les crises durant ces derni\u00e8res ann\u00e9es autorise d’ailleurs une certaine r\u00e9serve au sujet des perspectives qu’ils peuvent \u00e9voquer.<\/span><\/p>\n Une fois encore, c’est \u00e0 chacun d’entre nous qu’il appartient de se pr\u00e9parer aux diff\u00e9rentes \u00e9ventualit\u00e9s, qu’il s’agisse de notre confort (en pr\u00e9voyant une deuxi\u00e8me source de chauffage alternatif par exemple) ou encore de notre patrimoine en prot\u00e9geant le pouvoir d’achat d’une partie de notre capital par <\/span>l’achat d’or<\/span><\/a>, si possible toujours disponible par l’interm\u00e9diaire d’une carte de paiement adoss\u00e9e \u00e0 votre stock de m\u00e9tal pr\u00e9cieux.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n<\/div>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Depuis quelques mois, la crise \u00e9nerg\u00e9tique est devenue la pr\u00e9occupation premi\u00e8re des Europ\u00e9ens, d\u00e9passant m\u00eame de l’inflation qui tutoie pourtant des sommets qu’on n’avait plus atteints depuis plusieurs d\u00e9cennies. A en croire les responsables politiques qui s’expriment sur le sujet, mais aussi les diff\u00e9rents experts qui se succ\u00e8dent sur les plateaux de t\u00e9l\u00e9vision ou encore dans les colonnes des plus grands m\u00e9dias d’information, ce ne serait pas seulement notre confort individuel qui serait menac\u00e9, mais rien moins que la stabilit\u00e9 \u00e9conomique des principaux pays de l’Union Europ\u00e9enne.<\/p>\n","protected":false},"author":13,"featured_media":4307,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"content-type":"","_jetpack_memberships_contains_paid_content":false,"footnotes":""},"categories":[219],"tags":[],"class_list":["post-4395","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-conjoncture"],"yoast_head":"\nQuelle est l’origine de la crise \u00e9nerg\u00e9tique actuelle ?<\/span><\/h2>\n
Guerre en Ukraine et Covid-19 : coupables id\u00e9als<\/span><\/h3>\n
Une augmentation de la demande plus ancienne<\/span><\/h3>\n
Une accumulation de causes conjoncturelles<\/span><\/h3>\n
Quelles cons\u00e9quences r\u00e9elles pour l’Europe ?<\/span><\/h2>\n
Une Europe solidaire qui peut se passer du gaz russe<\/span><\/h3>\n
Des prix de l\u2019\u00e9nergie en forte baisse<\/span><\/h3>\n
Une mauvaise anticipation de la r\u00e9alit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique<\/span><\/h3>\n
Les capacit\u00e9s fran\u00e7aises au beau fixe<\/span><\/h3>\n
Savoir pr\u00e9voir<\/span><\/h3>\n