{"id":6123,"date":"2023-05-22T13:57:30","date_gmt":"2023-05-22T11:57:30","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=6123"},"modified":"2023-06-27T12:10:35","modified_gmt":"2023-06-27T10:10:35","slug":"crise-de-la-dette-us-spectacle-politique-ou-vraie-menace","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/crise-de-la-dette-us-spectacle-politique-ou-vraie-menace","title":{"rendered":"Crise de la dette am\u00e9ricaine : spectacle politique ou vraie menace ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb199775″]La strat\u00e9gie de hausse des taux d’int\u00e9r\u00eats d\u00e9cid\u00e9e par le R\u00e9serve f\u00e9d\u00e9rale am\u00e9ricaine afin de lutter contre l’inflation continue surtout \u00e0 compliquer singuli\u00e8rement la politique \u00e9conomique aux Etats-Unis dont la dette ne cesse d’augmenter et qui voit planer une nouvelle fois la menace du d\u00e9faut de paiement d\u00e8s le mois de juin 2023.<\/b>[\/vc_column_text][vc_separator sep_color=\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb548373″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb700819″]La dette est un probl\u00e8me r\u00e9current aux Etats-Unis, et certains anticipent m\u00eame le moment o\u00f9 son remboursement p\u00e8sera plus lourd dans le budget annuel f\u00e9d\u00e9ral<\/a> que l’arm\u00e9e et la d\u00e9fense nationale, un sujet \u00f4 combien sensible pour les Am\u00e9ricains. Mais au-del\u00e0 des symboles, c’est une fois encore la question du plafond de la dette proprement dite qui agite actuellement l’actualit\u00e9 Outre-Atlantique, \u00e0 l’heure o\u00f9 le Pr\u00e9sident Biden peine \u00e0 obtenir l’aval du Congr\u00e8s afin d’\u00e9viter de d\u00e9faut de paiement<\/strong>.<\/span><\/p>\n Une situation qui s’est d\u00e9j\u00e0 pr\u00e9sent\u00e9e tr\u00e8s souvent dans le pass\u00e9, mais dont la r\u00e9solution presque syst\u00e9matique a fini par faire un peu oublier les risques r\u00e9els en cas d’\u00e9chec des n\u00e9gociations entre les parlementaires et la Maison Blanche. Des risques pas seulement pour les Etats-Unis, mais pour l’\u00e9conomie du monde tout entier.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb251572″]<\/p>\n Pour ceux qui n’auraient pas forc\u00e9ment suivi l’affaire ou qui n’y auraient pas compris grand chose (<\/span>et c’est vrai que la situation n’est pas forc\u00e9ment tr\u00e8s claire, m\u00eame pour les citoyens am\u00e9ricains eux-m\u00eames<\/span><\/i>), la secr\u00e9taire au Tr\u00e9sor, Janet Yellen<\/strong>, a averti que les \u00c9tats-Unis n’\u00e9taient plus qu’\u00e0 quelques semaines d’\u00e9puiser leurs liquidit\u00e9s financi\u00e8res et que le pays pourrait donc s’av\u00e9rer incapable de payer ses factures<\/a> \u00e0 compter du 1er juin 2023.<\/span><\/p>\n Seule solution, obtenir du Parlement l’autorisation de relever le plafond de la dette afin de pouvoir honorer le paiement des d\u00e9penses engag\u00e9es. Aujourd\u2019hui, ce plafond s\u2019\u00e9tablit tout de m\u00eame \u00e0 31 381 milliards de dollars<\/strong> (environ 29 000 milliards d\u2019euros) mais semble avoir d\u2019ores et d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 atteint d\u00e8s les premi\u00e8res semaines de l\u2019ann\u00e9e 2023..\u00a0<\/span><\/p>\n L’ennui, c’est que le Congr\u00e8s et la Maison Blanche ne sont pas de la m\u00eame couleur politique, et la question du plafond de la dette est devenue un v\u00e9ritable enjeu politique, avec des d\u00e9bats intenses et des n\u00e9gociations souvent tendues. Car le Congr\u00e8s, majoritairement r\u00e9publicain, utilise ce levier pour contester la l\u00e9gitimit\u00e9 des choix politiques<\/strong> du d\u00e9mocrate Joe Biden, et l’accuse d’\u00eatre incapable de contenir ses d\u00e9penses et de r\u00e9sorber la dette du pays. En oubliant au passage de pr\u00e9ciser que, D\u00e9mocrates ou R\u00e9publicains, tous les gouvernements de ces 60 derni\u00e8res ann\u00e9es ont syst\u00e9matiquement eu besoin de relever le plafond de la dette am\u00e9ricaine<\/strong>.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb286863″]<\/p>\n Cette situation pour le moins \u00e9tonnante est li\u00e9e au fonctionnement un peu particulier qui r\u00e9git le mode de financement du gouvernement f\u00e9d\u00e9ral am\u00e9ricain. Comme tous les pays de la plan\u00e8te, ou presque, les Etats-Unis ont besoin d’emprunter chaque ann\u00e9e pour payer leur d\u00e9ficit budg\u00e9taire.\u00a0<\/span><\/p>\n Petite remarque \u00e0 l’intention de ceux qui le d\u00e9couvriraient \u00e0 peine, oui, tous les pays d\u00e9pensent plus qu’ils ne gagnent<\/strong> et doivent donc syst\u00e9matiquement emprunter les \u201cquelques\u201d centaines de milliards qui leur manquent en \u00e9mettant des obligations<\/a> pour couvrir leur d\u00e9ficit. Cette dette est ensuite rembours\u00e9e sur le long terme, mais grossit d’ann\u00e9e en ann\u00e9e \u00e0 mesure que les besoins de financement des Etats augmentent eux-aussi. Au final, il y a peu de chance qu’un Etat finisse par solder l’int\u00e9gralit\u00e9 de sa dette, mais ce syst\u00e8me perdure malgr\u00e9 tout depuis des d\u00e9cennies gr\u00e2ce \u00e0 un ingr\u00e9dient aussi fragile que puissant : la confiance des investisseurs<\/strong>.<\/span><\/p>\n Bref, chaque ann\u00e9e, l\u2019Oncle Sam se retrouve confront\u00e9, non seulement \u00e0 une augmentation des remboursements de sa dette, mais aussi et surtout \u00e0 un montant total d’endettement<\/a> qui grossit \u00e9galement. Et c’est justement l\u00e0 que le b\u00e2t blesse.\u00a0<\/span><\/p>\n Jusqu’\u00e0 la Premi\u00e8re Guerre mondiale, chaque \u00e9mission de dette du gouvernement f\u00e9d\u00e9ral devait \u00eatre explicitement approuv\u00e9e par le pr\u00e9sident et le Congr\u00e8s. Cependant, pendant la guerre, le pr\u00e9sident Woodrow Wilson et le parlement ont \u00e9limin\u00e9 cette r\u00e8gle pour faciliter le financement de la mobilisation et ont instaur\u00e9 un plafond global de la dette<\/strong>.\u00a0<\/span><\/p>\n Pour info, en 1917, ce plafond \u00e9tait fix\u00e9 \u00e0 11,5 milliards de dollars.<\/i><\/b> Le point faible de ce syst\u00e8me qui avait initialement \u00e9t\u00e9 instaur\u00e9 pour faciliter le financement de l’Etat c’est que le Congr\u00e8s doit d\u00e9sormais approuver le rel\u00e8vement de ce plafond<\/strong> chaque fois que le gouvernement s’endette au-del\u00e0. Et depuis les ann\u00e9es 60, les Etats-Unis n’ont eu de cesse de faire exploser le plafond de la dette ann\u00e9e apr\u00e8s ann\u00e9e. Pour donner une id\u00e9e de l’ampleur du ph\u00e9nom\u00e8ne, le parlement am\u00e9ricain a d\u00fb relever le plafond de la dette US pas moins de<\/span> 78 fois depuis 1960,<\/b> et quasiment une fois par an depuis le d\u00e9but des ann\u00e9es 2000. <\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb115594″]<\/p>\n Quand j’\u00e9crivais plus haut que le syst\u00e8me \u00e9tait mal compris, m\u00eame par les citoyens am\u00e9ricains, c’est parce qu’il leur est pr\u00e9sent\u00e9 de mani\u00e8re \u00e0 leur faire croire qu’un vote en faveur du rel\u00e8vement du plafond de la dette reviendrait \u00e0 autoriser le gouvernement \u00e0 s’endetter encore davantage. En r\u00e9alit\u00e9, c’est totalement faux<\/strong>. C’est au contraire permettre \u00e0 l\u2019ex\u00e9cutif am\u00e9ricain de payer pour ses actions politiques pass\u00e9es<\/strong>, dont le montant des d\u00e9penses a <\/span>d\u00e9j\u00e0 <\/b>\u00e9t\u00e9 pr\u00e9sent\u00e9 au Congr\u00e8s plusieurs mois, voire plusieurs ann\u00e9es auparavant… et que ce dernier a autoris\u00e9 !<\/span><\/p>\n En d’autres termes, les parlementaires obligent le Pr\u00e9sident \u00e0 engager des mesures co\u00fbteuses en vue de r\u00e9soudre les probl\u00e8mes sociaux et \u00e9conomiques de la nation ; mesures qui doivent ensuite \u00eatre obligatoirement pr\u00e9sent\u00e9es au Congr\u00e8s pour obtenir son accord sur le montant des d\u00e9penses \u00e0 engager. Mais, une fois qu’il les a autoris\u00e9es, ce m\u00eame Congr\u00e8s peut ensuite d\u00e9cider d’emp\u00eacher le gouvernement de trouver les fonds n\u00e9cessaires pour les financer, notamment par l’emprunt.<\/span><\/p>\n Une v\u00e9ritable embuscade politique qui questionne plut\u00f4t sur la l\u00e9gitimit\u00e9 d’un tel syst\u00e8me. Car s’il est normal de s’interroger sur la \u00ab\u00a0responsabilit\u00e9 budg\u00e9taire\u00a0\u00bb de l’Etat et la discipline des d\u00e9penses f\u00e9d\u00e9rales, ces discussions devraient plut\u00f4t avoir lieu avant m\u00eame l’approbation de l\u00e9gislations entra\u00eenant une augmentation des d\u00e9penses publiques<\/strong> (ou une r\u00e9duction des recettes publiques), et non pas a posteriori dans le seul but de bloquer l’action gouvernementale qui avait \u00e9t\u00e9 pourtant pr\u00e9alablement accept\u00e9e par les parlementaires.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb146865″]<\/p>\n Tout d\u00e9pendra d’abord de la dur\u00e9e et l’\u00e9tendue d’un potentiel d\u00e9faut. N\u00e9anmoins, il est clair que les r\u00e9percussions seraient profondes et toucheraient plusieurs aspects de la vie \u00e9conomique et sociale du pays, ainsi que ses relations avec le reste du monde.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb348548″]<\/p>\n Premier effet d’un \u00e9ventuel d\u00e9faut, le gouvernement Biden ne pourrait pas honorer ses obligations financi\u00e8res, \u00e0 commencer par le paiements des int\u00e9r\u00eats dus aux d\u00e9tenteurs de la dette, c’est-\u00e0-dire les investisseurs poss\u00e9dant des obligations du Tr\u00e9sor am\u00e9ricain<\/a>. La cr\u00e9dibilit\u00e9 financi\u00e8re des \u00c9tats-Unis serait alors remise en question, ce qui pourrait entra\u00eener une d\u00e9gradation de leur note de cr\u00e9dit<\/strong> et une augmentation des co\u00fbts d’emprunt<\/strong>.\u00a0<\/span><\/p>\n On comprend alors ais\u00e9ment qu’on entrerait dans un cercle vicieux puisque qui dit augmentation des co\u00fbts d’emprunt dit aussi int\u00e9r\u00eats plus \u00e9lev\u00e9s \u00e0 payer sur la dette, donc aggravation de la situation initiale et finalement davantage d’argent allou\u00e9 au remboursement de la dette<\/strong> au d\u00e9triment d’autres d\u00e9penses peut-\u00eatre plus utiles aux citoyens.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb121978″]<\/p>\n Faute de financement, l’\u00e9conomie am\u00e9ricaine pourrait marquer le pas de mani\u00e8re brutale. De nombreux investissements seraient retard\u00e9s ou annul\u00e9s, ce qui entra\u00eenerait une baisse de la croissance \u00e9conomique<\/strong>. S’ensuivrait rapidement un ralentissement de l’activit\u00e9 qui am\u00e8nerait de plus en plus d’entreprises \u00e0 licencier pour compenser, avec au final une pression accrue sur les m\u00e9nages am\u00e9ricains, aussi bien au niveau de leur pouvoir d’achat que de leurs conditions de cr\u00e9dit ou encore de leur \u00e9pargne.<\/span><\/p>\n Un d\u00e9faut de paiement pourrait aussi compromettre le financement des programmes de sant\u00e9, tels que Medicaid et Medicare, qui fournissent une assistance m\u00e9dicale \u00e0 des millions d’Am\u00e9ricains. Les personnes les plus vuln\u00e9rables risqueraient de ne plus avoir acc\u00e8s \u00e0 certains soins. De la m\u00eame fa\u00e7on, l’Etat pourrait \u00eatre oblig\u00e9 de rogner sur les programmes d’aide sociale, comme l’aide alimentaire et les allocations de ch\u00f4mage, aggravant les difficult\u00e9s financi\u00e8res de millions de personnes et faisant exploser la pauvret\u00e9 dans le pays.<\/span><\/p>\n Enfin, une analyse de la Maison Blanche<\/a> explique qu’un d\u00e9faut de courte dur\u00e9e entra\u00eenerait la perte de 500 000 emplois et une baisse de 0,6 % du produit int\u00e9rieur brut<\/strong> (PIB), tandis qu’un d\u00e9faut prolong\u00e9 co\u00fbterait 8,3 millions d’emplois et 6,1 % du PIB. <\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb102775″]<\/p>\n Dans le m\u00eame temps, les investisseurs se tourneraient vers des actifs qui appara\u00eetraient comme plus s\u00fbrs que la dette am\u00e9ricaine, en particulier les obligations d’autres pays, notamment europ\u00e9ens ou asiatiques. Ce qui ne ferait que renforcer la n\u00e9cessit\u00e9 pour la R\u00e9serve f\u00e9d\u00e9rale am\u00e9ricaine d’augmenter des taux d’int\u00e9r\u00eat<\/a> afin de faire revenir les acheteurs (avec les effets que l’on conna\u00eet d\u00e9j\u00e0 au niveau des entreprises am\u00e9ricaines et des consommateurs qui verraient leurs co\u00fbts d’emprunt grimper encore davantage).\u00a0<\/span><\/p>\n Certains y voient d\u00e9j\u00e0 une aubaine pour la France dont les obligations souveraines pourraient b\u00e9n\u00e9ficier d’un afflux de capitaux en provenance d’investisseurs qui se d\u00e9sengageraient de la dette am\u00e9ricaine. Mais les rendements des obligations am\u00e9ricaines<\/strong> servent de r\u00e9f\u00e9rence pour de nombreux autres march\u00e9s obligataires mondiaux, y compris celui de la France. Pas s\u00fbr donc qu’on ait les moyens d’offrir une alternative plus s\u00fbre sans devoir, nous aussi, rench\u00e9rir fortement nos taux d’int\u00e9r\u00eat. Ce qui, l\u00e0 encore, ne serait pas tr\u00e8s favorable au march\u00e9 du cr\u00e9dit, de l’investissement et de la consommation pour les Fran\u00e7ais.\u00a0\u00a0<\/span><\/p>\n Quant au dollar, non seulement une baisse notable par rapport aux autres devises aurait un impact sur le commerce international et les \u00e9changes \u00e9conomiques mondiaux, mais cela viendrait aussi directement p\u00e9naliser les banques centrales<\/a> dont les r\u00e9serves sont constitu\u00e9es en partie de devises am\u00e9ricaines et servent \u00e0 maintenir la stabilit\u00e9 financi\u00e8re internationale face aux chocs \u00e9conomiques<\/a> ou aux crises de march\u00e9s.<\/span>[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb341123″]<\/p>\n Tout d’abord, en d\u00e9pit des conflits partisans et des vell\u00e9it\u00e9s particuli\u00e8rement contestataires de certains \u00e9lus aux opinions un peu extr\u00eames, l’essentiel de la classe politique am\u00e9ricaine est parfaitement consciente des enjeux \u00e9conomiques de cette passe d’armes autour du rel\u00e8vement du plafond de la dette. Tous les risques \u00e9num\u00e9r\u00e9s plus haut, et d’autres plus complexes encore, sont parfaitement connus et servent justement d’\u00e9pouvantail des deux c\u00f4t\u00e9s du ring politique entre R\u00e9publicains et D\u00e9mocrates.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb976519″]<\/p>\n C’est pourquoi, m\u00eame si le d\u00e9bat semble tendu, beaucoup d’observateurs restent persuad\u00e9s qu’il s’agit surtout d’un spectacle destin\u00e9 \u00e0 renforcer le positionnement de chaque camp aupr\u00e8s de ses \u00e9lecteurs \u00e0 18 mois des prochaines \u00e9lections pr\u00e9sidentielles. Dans les faits, les n\u00e9gociations sont toujours en cours pour trouver un compromis et relever le plafond de la dette<\/strong>, et c’est presque une tradition maintenant d’entretenir un climat tendu \u00e0 l’occasion de ce rendez-vous d\u00e9sormais quasi annuel pour r\u00e9affirmer des points de vue id\u00e9ologiques et tenter de faire progresser ses int\u00e9r\u00eats. En r\u00e9alit\u00e9, il y a peu de risque que tout ce beau monde ne parvienne pas \u00e0 un accord, car tous veulent \u00e9viter un d\u00e9faut de la dette<\/strong> qui aurait des r\u00e9percussions n\u00e9fastes sur l’\u00e9conomie et la r\u00e9putation des \u00c9tats-Unis sur la sc\u00e8ne mondiale.<\/span>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb849078″]<\/p>\nBref rappel des faits<\/span><\/h2>\n
Une simplification l\u00e9gislative devenue un point faible du financement des Etats-Unis\u00a0<\/span><\/h2>\n
\n<\/i><\/b>En 2013, il tournait aux alentours de 16 700 milliards de dollars.<\/i><\/b>
\n<\/i><\/b>Aujourd\u2019hui, dix ans plus tard, il a donc quasiment doubl\u00e9.<\/i><\/b><\/p><\/blockquote>\nPourquoi ce syst\u00e8me n’a aucun sens \u00e9conomiquement parlant ?<\/span><\/h2>\n
Quelles seraient les cons\u00e9quences d’un d\u00e9faut de paiement des USA ?<\/span><\/h2>\n
Perte de confiance envers la dette am\u00e9ricaine<\/span><\/h3>\n
D\u00e9gradation de la politique sociale et \u00e9conomique<\/span><\/h3>\n
Cons\u00e9quences sur les march\u00e9s internationaux<\/span><\/h3>\n
Pourquoi un d\u00e9faut de paiement reste tr\u00e8s improbable ?<\/span><\/h2>\n
Une \u201csimple\u201d n\u00e9gociation politique \u00e0 l\u2019approche des \u00e9lections<\/span><\/h3>\n
La Constitution au secours de Biden<\/span><\/h3>\n