{"id":6844,"date":"2023-10-25T15:53:47","date_gmt":"2023-10-25T13:53:47","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=6844"},"modified":"2023-10-25T15:53:47","modified_gmt":"2023-10-25T13:53:47","slug":"un-grand-emprunt-detat-pour-capter-lepargne-des-francais","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/un-grand-emprunt-detat-pour-capter-lepargne-des-francais","title":{"rendered":"Un Grand Emprunt d’\u00c9tat pour capter l\u2019\u00e9pargne des Fran\u00e7ais ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb958255″]En plein d\u00e9bat sur le projet de loi de finance 2024<\/strong> et 30 ans apr\u00e8s le dernier emprunt d\u2019\u00c9tat \u00e0 destination des \u00e9pargnants fran\u00e7ais, certains \u00e9lus songent \u00e0 demander une fois de plus aux Fran\u00e7ais de mobiliser leur \u00e9pargne volontairement pour aider \u00e0 redresser le pays.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column column_width_percent=\u00a0\u00bb100″ gutter_size=\u00a0\u00bb3″ back_color=\u00a0\u00bbcolor-135978″ overlay_alpha=\u00a0\u00bb50″ shift_x=\u00a0\u00bb0″ shift_y=\u00a0\u00bb0″ shift_y_down=\u00a0\u00bb0″ z_index=\u00a0\u00bb0″ medium_width=\u00a0\u00bb0″ mobile_width=\u00a0\u00bb0″ radius=\u00a0\u00bbstd\u00a0\u00bb width=\u00a0\u00bb1\/1″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb164567″ back_color_type=\u00a0\u00bbuncode-palette\u00a0\u00bb][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb709879″]<\/p>\n [\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb144482″]Apr\u00e8s plusieurs ann\u00e9es de soutien intensif \u00e0 l’\u00e9conomie face \u00e0 la pand\u00e9mie de Covid-19, suivies d’une lutte contre les effets de l’inflation depuis 2021, les caisses de l’\u00c9tat sont \u00e0 bout de souffle. Quant \u00e0 la dette publique, elle a d\u00e9pass\u00e9 les 120% du PIB en 2022<\/strong>, avant de revenir aujourd\u2019hui aux alentours de 112%, un niveau jamais atteint depuis la Seconde Guerre Mondiale.<\/p>\n Parall\u00e8lement, une chose est claire : les Fran\u00e7ais ont \u00e9pargn\u00e9. Beaucoup. Avec pr\u00e8s de 1400 milliards d\u2019euros cumul\u00e9s, les livrets et comptes courants d\u00e9bordent d’une \u00e9pargne liquide en quantit\u00e9 in\u00e9dite<\/strong>. Dans ce contexte, l’id\u00e9e d’un emprunt d’\u00c9tat pour capter cette manne financi\u00e8re semble s\u00e9duisante. Mais est-ce vraiment une solution envisageable ?<\/p>\n Emprunt d\u2019\u00c9tat, souscription nationale, quel que soit le nom qu\u2019on lui donne, on pourrait surtout trouver l\u2019id\u00e9e un peu \u00e9trange, voire anachronique \u00e0 une \u00e9poque o\u00f9 les banques centrales produisent de la monnaie comme d\u2019autres multipliaient jadis pains et poissons. Apr\u00e8s tout, ces derni\u00e8res ann\u00e9es ont d\u00e9montr\u00e9 que si on avait besoin d\u2019argent, il suffisait de demander.<\/p>\n Mais certains pragmatiques continuent \u00e0 se m\u00e9fier des messies mon\u00e9taires et envisagent toutes les options possibles pour aller chercher l\u2019argent l\u00e0 o\u00f9 il se trouve d\u00e9j\u00e0. \u00c0 l\u2019instar de Christophe Plassard, d\u00e9put\u00e9 de la majorit\u00e9 pr\u00e9sidentielle (plus pr\u00e9cis\u00e9ment du parti Horizons d’\u00c9douard Philippe) qui, en mars 2023, a lanc\u00e9 une proposition pour le moins audacieuse : que l’\u00c9tat \u00e9mette un emprunt \u00e0 destination des \u00e9pargnants<\/a> en vue de soutenir l’effort militaire.<\/p>\n Certes, son projet reste centr\u00e9 sur le financement de l\u2019arm\u00e9e, mais sa proposition soul\u00e8ve quand m\u00eame une question plus large : dans un contexte \u00e9conomique tendu comme celui que notre pays traverse actuellement, l’\u00c9tat pourrait-il envisager de mobiliser l’\u00e9pargne des Fran\u00e7ais pour soutenir son budget g\u00e9n\u00e9ral ?<\/strong>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb666118″]<\/p>\n Pour \u00e9valuer la pertinence d’un tel emprunt aujourd’hui, il est instructif de se pencher sur un pr\u00e9c\u00e9dent notable : l’emprunt Balladur de 1993<\/strong>.<\/p>\n Lanc\u00e9 dans un contexte de d\u00e9ficit budg\u00e9taire \u2014 en m\u00eame temps, le budget n\u2019a jamais \u00e9t\u00e9 exc\u00e9dentaire depuis 1974 \u2014, cet emprunt visait \u00e0 mobiliser l’\u00e9pargne des Fran\u00e7ais pour financer les projets d’infrastructure du pays<\/strong>. Edouard Balladur, alors premier ministre, esp\u00e9rait 40 milliards de francs. Il en r\u00e9coltera plus de 110 milliards. Il est donc clair que l’initiative a rencontr\u00e9 un certain succ\u00e8s en termes de souscription.<\/p>\n N\u00e9anmoins, elle n’a pas \u00e9t\u00e9 sans critiques. Les co\u00fbts de publicit\u00e9 et de commission, par exemple, ont \u00e9t\u00e9 point\u00e9s du doigt, certains \u00e9conomistes ayant calcul\u00e9 que l’\u00c9tat en aurait finalement \u00e9t\u00e9 de 3 milliards de francs de sa poche, une fois tous les remboursements effectu\u00e9s en 1997.<\/p>\n Toutefois, ce n\u2019est pas suffisant pour tirer des conclusions au sujet d\u2019un \u00e9ventuel emprunt national qui serait lanc\u00e9 aujourd\u2019hui.<\/p>\n On l\u2019a vu, ind\u00e9pendamment des erreurs de calcul assez peu surprenantes de la part d’hommes politiques, l\u2019op\u00e9ration reste un succ\u00e8s. Et l’un des \u00e9l\u00e9ments qui a jou\u00e9 en faveur de l’emprunt Balladur a \u00e9t\u00e9 la communication autour de celui-ci. Bien que co\u00fbteuse, la campagne publicitaire a en effet su toucher les Fran\u00e7ais et les convaincre de l’importance de cet emprunt pour l’avenir du pays.<\/p>\n Et c\u2019est l\u00e0 que la b\u00e2t blesse. Ou plut\u00f4t c\u2019est l\u00e0 qu\u2019il risquerait de blesser si on s\u2019avisait de susciter le m\u00eame \u00e9lan \u201cpatriotique\u201d aujourd’hui. Car la France de 2023 n\u2019est plus celle de 1993. Trente ans apr\u00e8s l’emprunt Balladur, le pays est confront\u00e9 \u00e0 un paysage politique et social radicalement diff\u00e9rent. La confiance envers le gouvernement est \u00e0 un niveau historiquement bas. L’essor des mouvements populistes et une soci\u00e9t\u00e9 de plus en plus fragment\u00e9e rendent l’id\u00e9e d’un effort national pour un objectif commun beaucoup plus improbable.[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb6947″ caption=\u00a0\u00bbyes\u00a0\u00bb media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb588864″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb114870″]<\/p>\n La confiance des citoyens envers leur gouvernement est un \u00e9l\u00e9ment crucial pour la r\u00e9ussite d’un emprunt d’\u00c9tat . Si les citoyens ne croient pas en la capacit\u00e9 du gouvernement \u00e0 g\u00e9rer efficacement l’argent collect\u00e9 \u2014 et c\u2019est un point de vue largement r\u00e9pandu dans l\u2019opinion publique \u2014 , ils seront moins enclins \u00e0 investir. Cela para\u00eet curieux aujourd\u2019hui, parce qu\u2019on a fini par se persuader que la d\u00e9fiance envers les institutions a toujours \u00e9t\u00e9 majoritaire en France, mais en 1993, malgr\u00e9 les critiques, le gouvernement b\u00e9n\u00e9ficiait sinon d\u2019une relative confiance, du moins d\u2019un certain respect envers sa capacit\u00e9 \u00e0 g\u00e9rer les affaires de l\u2019\u00c9tat . L’emprunt Balladur a ind\u00e9niablement profit\u00e9 de ce contexte plut\u00f4t positif.<\/p>\n Aujourd\u2019hui, avec les crises \u00e9conomiques successives de ces derni\u00e8res d\u00e9cennies, les scandales politiques d\u00e9voil\u00e9s par des outils d\u2019information de plus en plus accessibles aux particuliers, la mont\u00e9e des in\u00e9galit\u00e9s, et surtout la perception d’\u00e9loignement entre les \u00e9lites et le peuple, la confiance des Fran\u00e7ais envers les institutions est bris\u00e9e.<\/p>\n Il faudrait aujourd\u2019hui, non seulement davantage de communication et de p\u00e9dagogie pour esp\u00e9rer amener les Fran\u00e7ais \u00e0 envisager de pr\u00eater de l\u2019argent \u00e0 l\u2019\u00c9tat, mais aussi beaucoup plus de transparence et de garanties, \u00e0 plus forte raison dans le contexte actuel de quasi impuissance des gouvernements \u00e0 lutter contre des mouvements financiers mondiaux sur lesquels ils n\u2019ont plus le moindre contr\u00f4le.[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb610554″]<\/p>\n Face \u00e0 ces d\u00e9fis, le gouvernement pourrait envisager de nouvelles formes d’emprunt, plus adapt\u00e9es \u00e0 notre \u00e9poque. Par exemple, un emprunt participatif, o\u00f9 les citoyens pourraient choisir directement les projets financ\u00e9s, appara\u00eet comme une solution \u00e0 la fois s\u00e9duisante, plus d\u00e9mocratique et innovante. De plus, avec l’essor de la finance d\u00e9centralis\u00e9e et des monnaies num\u00e9riques, de nouveaux dispositifs pourraient voir le jour, offrant plus de transparence et de flexibilit\u00e9 aux \u00e9pargnants<\/strong>.<\/p>\n Mais le chemin est encore loin pour de telles solutions. Surtout quand on sait que Christine Lagarde elle-m\u00eame vient d\u2019annoncer que, finalement, l\u2019euro num\u00e9rique<\/a> promis \u00e0 l\u2019horizon 2025 ne sera peut-\u00eatre pas aussi protecteur et respectueux de la vie priv\u00e9e<\/a> que ce qui \u00e9tait annonc\u00e9. Un bien mauvais message pour convaincre les citoyens que les institutions ne leur veulent que du bien.[\/vc_column_text][vc_raw_html]JTNDJTIxLS1IdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0UlM0NzcGFuJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtd3JhcHBlciUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLXdyYXBwZXItYTlmNWFkOWEtM2U0Zi00MDg5LWE0NjMtMzg5YTI4NjRlNzU2JTIyJTNFJTNDc3BhbiUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLW5vZGUlMjBocy1jdGEtYTlmNWFkOWEtM2U0Zi00MDg5LWE0NjMtMzg5YTI4NjRlNzU2JTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtYTlmNWFkOWEtM2U0Zi00MDg5LWE0NjMtMzg5YTI4NjRlNzU2JTIyJTNFJTNDJTIxLS0lNUJpZiUyMGx0ZSUyMElFJTIwOCU1RCUzRSUzQ2RpdiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWllLWVsZW1lbnQlMjIlM0UlM0MlMkZkaXYlM0UlM0MlMjElNUJlbmRpZiU1RC0tJTNFJTNDYSUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRmN0YS1yZWRpcmVjdC5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRnJlZGlyZWN0JTJGMjEwMDk5NSUyRmE5ZjVhZDlhLTNlNGYtNDA4OS1hNDYzLTM4OWEyODY0ZTc1NiUyMiUyMCUzRSUzQ2ltZyUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLWltZyUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWltZy1hOWY1YWQ5YS0zZTRmLTQwODktYTQ2My0zODlhMjg2NGU3NTYlMjIlMjBzdHlsZSUzRCUyMmJvcmRlci13aWR0aCUzQTBweCUzQiUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGbm8tY2FjaGUuaHVic3BvdC5jb20lMkZjdGElMkZkZWZhdWx0JTJGMjEwMDk5NSUyRmE5ZjVhZDlhLTNlNGYtNDA4OS1hNDYzLTM4OWEyODY0ZTc1Ni5wbmclMjIlMjAlMjBhbHQlM0QlMjJOb3V2ZWF1JTIwY2FsbC10by1hY3Rpb24lMjIlMkYlM0UlM0MlMkZhJTNFJTNDJTJGc3BhbiUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMGNoYXJzZXQlM0QlMjJ1dGYtOCUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGanMuaHNjdGEubmV0JTJGY3RhJTJGY3VycmVudC5qcyUyMiUzRSUzQyUyRnNjcmlwdCUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMHR5cGUlM0QlMjJ0ZXh0JTJGamF2YXNjcmlwdCUyMiUzRSUyMGhic3B0LmN0YS5sb2FkJTI4MjEwMDk5NSUyQyUyMCUyN2E5ZjVhZDlhLTNlNGYtNDA4OS1hNDYzLTM4OWEyODY0ZTc1NiUyNyUyQyUyMCU3QiUyMnVzZU5ld0xvYWRlciUyMiUzQSUyMnRydWUlMjIlMkMlMjJyZWdpb24lMjIlM0ElMjJuYTElMjIlN0QlMjklM0IlMjAlM0MlMkZzY3JpcHQlM0UlM0MlMkZzcGFuJTNFJTNDJTIxLS0lMjBlbmQlMjBIdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0U=[\/vc_raw_html][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb759692″]<\/p>\n Quelle que soit l\u2019\u00e9poque, la priorit\u00e9 des \u00e9pargnants reste la s\u00e9curit\u00e9. Or, m\u00eame si les emprunts d\u2019\u00c9tat (ou les obligations d\u2019une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale) sont r\u00e9put\u00e9s s\u00fbrs, on ne peut nier que les finances d\u2019aujourd\u2019hui sont bien plus fragiles et incertaines que par le pass\u00e9. Apr\u00e8s 50 ans d\u2019\u00e9conomie bas\u00e9e sur l\u2019endettement permanent, et surtout des crises majeures qui ont d\u00e9finitivement sap\u00e9 la confiance des particuliers dans la capacit\u00e9 de la France \u00e0 g\u00e9rer son budget \u2014 et ce en d\u00e9pit d\u2019une pression fiscale de plus en plus consid\u00e9rable \u2014, il semble assez difficile d\u2019imaginer un succ\u00e8s identique \u00e0 celui de 1993 pour un \u00e9ventuel emprunt national.<\/p>\n Qu\u2019elle soit de pr\u00e9caution ou de pr\u00e9voyance, l\u2019\u00e9pargne doit avant tout s\u00e9curiser le patrimoine<\/strong>. \u00c0 cet \u00e9gard, les titres de placement papier ont prouv\u00e9 depuis 2008 qu\u2019ils pouvaient tr\u00e8s facilement voir leur valeur r\u00e9duite \u00e0 n\u00e9ant en quelques jours. Au contraire de l\u2019or, par exemple, qui reste un actif tangible quoi qu\u2019il arrive et dont la valeur a m\u00eame tendance \u00e0 se renforcer durant les p\u00e9riodes difficiles, comme celle que nous vivons actuellement.<\/p>\n Mais attention, on parle bien d\u2019or physique et pas d\u2019or papier. Pour rester dans le domaine des souscriptions populaires organis\u00e9es par l\u2019\u00c9tat, on se souvient par exemple de l\u2019emprunt Giscard qui, vingt ans avant l\u2019emprunt Balladur, avait \u00e9t\u00e9 index\u00e9 sur le cours de l\u2019or<\/a> et r\u00e9colta 6,5 milliards de francs en 1973<\/strong>. Et qui en co\u00fbta finalement plus de 90 milliards en int\u00e9r\u00eats et capital, \u00e0 cause d\u2019une pi\u00e8tre compr\u00e9hension de la nouvelle \u00e9conomie qui s\u2019installait suite \u00e0 la fin des accords de Bretton Woods.<\/p>\n Une mauvaise affaire pour l\u2019\u00c9tat donc, mais aussi pour les \u00e9pargnants qui, \u00e9tant \u00e9galement des contribuables, pay\u00e8rent fiscalement au prix fort l\u2019erreur d\u2019un ministre du budget d\u00e9j\u00e0 d\u00e9pass\u00e9 par son \u00e9poque, et qui devint par la suite un pr\u00e9sident de la R\u00e9publique accord\u00e9oniste en pleine p\u00e9riode disco.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n<\/div>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" En plein d\u00e9bat sur le projet de loi de finance 2024 et 30 ans apr\u00e8s le dernier emprunt d\u2019\u00c9tat \u00e0 destination des \u00e9pargnants fran\u00e7ais, certains \u00e9lus songent \u00e0 demander une fois de plus aux Fran\u00e7ais de mobiliser leur \u00e9pargne volontairement pour aider \u00e0 redresser le pays.<\/p>\n","protected":false},"author":13,"featured_media":6949,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"content-type":"","_jetpack_memberships_contains_paid_content":false,"footnotes":""},"categories":[33],"tags":[],"class_list":["post-6844","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-epargne"],"yoast_head":"\nCe qu\u2019il faut retenir :<\/h3>\n
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L\u2019emprunt national, une vieille id\u00e9e qui refait surface<\/h2>\n
Les enseignements du pass\u00e9<\/h2>\n
L’impact de la confiance sur la r\u00e9ussite d’un emprunt d\u2019\u00c9tat<\/h2>\n
Vers une nouvelle forme d’emprunt ?<\/h2>\n
L\u2019\u00e9pargne doit rester s\u00e9curis\u00e9e<\/h2>\n