{"id":6997,"date":"2023-11-13T15:34:55","date_gmt":"2023-11-13T14:34:55","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=6997"},"modified":"2023-11-13T15:34:55","modified_gmt":"2023-11-13T14:34:55","slug":"vers-une-degradation-de-la-note-des-etats-unis","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/vers-une-degradation-de-la-note-des-etats-unis","title":{"rendered":"Vers une d\u00e9gradation de la note des \u00c9tats-Unis ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb573005″]Le r\u00f4le de l\u2019or est multiple, aussi bien dans le portefeuille des \u00e9pargnants que dans les r\u00e9serves des banques centrales par exemple. Valeur refuge en p\u00e9riode d\u2019incertitude \u00e9conomique, actif de diversification financi\u00e8re, r\u00e9serve mon\u00e9taire ou encore instrument de stockage de valeur, l\u2019or est influenc\u00e9 par une multitude de facteurs, dont certains indicateurs \u00e9conomiques majeurs aux \u00c9tats-Unis comme en Europe.<\/p>\n
Chaque semaine, nous tentons d\u2019analyser ces diff\u00e9rentes influences.<\/p>\n
Les indicateurs en gras sont ceux qui ont \u00e9volu\u00e9 depuis la derni\u00e8re note de conjoncture.<\/em>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb537819″]<\/p>\n [\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb916997″]<\/p>\n Ce mardi, la R\u00e9serve f\u00e9d\u00e9rale a publi\u00e9 son enqu\u00eate trimestrielle \u00ab SLOOS \u00bb (Senior Loan Officer Opinion Survey), qui illustre l’\u00e9volution des conditions de pr\u00eat dans les banques am\u00e9ricaines sur le dernier trimestre.<\/p>\n \u00c0 l\u2019instar de ce qu\u2019il se passe en Europe, et en particulier en France, une majorit\u00e9 de banques am\u00e9ricaines font \u00e9tat d’une baisse notable de demandes de pr\u00eats<\/strong>, aussi bien en ce qui concerne les cr\u00e9dits aux entreprises qu’aux particuliers. Outre le durcissement des conditions d’octroi, les raisons \u00e9voqu\u00e9es pour expliquer ce ralentissement incluent des perspectives \u00e9conomiques plus incertaines<\/strong>, une tol\u00e9rance au risque r\u00e9duite (tant de la part des emprunteurs que des pr\u00eateurs), une d\u00e9t\u00e9rioration de la valeur des garanties, ainsi que des inqui\u00e9tudes concernant les co\u00fbts de financement. Evidemment, les r\u00e9centes hausses de taux<\/a> sont \u00e0 l’origine de ces pr\u00e9occupations, notamment pour les particuliers, tandis que les entreprises sont surtout inqui\u00e8tes du fort ralentissement de l’\u00e9conomie qui p\u00e8se de plus en plus lourd sur leurs strat\u00e9gies d’investissement \u00e0 moyen et long terme.<\/p>\n Mais comme la situation actuelle semblait justement celle vis\u00e9e par les Banques centrales pour envisager un arr\u00eat des hausses de taux, les investisseurs ne se sont pas montr\u00e9s particuli\u00e8rement inquiets de la mauvaise sant\u00e9 relative de l’\u00e9conomie, qu\u2019elle soit am\u00e9ricaine ou europ\u00e9enne.<\/p>\n Sauf que jeudi soir, Jerome Powell, grand patron de la R\u00e9serve f\u00e9d\u00e9rale am\u00e9ricaine, a souhait\u00e9 rappeler devant le Fond Mon\u00e9taire International que l’heure n’\u00e9tait ni au soulagement ni au rel\u00e2chement. Au contraire, il consid\u00e9rait qu’il serait peut-\u00eatre encore n\u00e9cessaire de proc\u00e9der \u00e0 de nouvelles hausses de taux pour assurer un retour durable de l\u2019inflation vers la cible des 2%<\/strong>.[\/vc_column_text][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjI1NjAlMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjIzMTUlMjIlMjBzcmMlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRnd3dy55b3V0dWJlLmNvbSUyRmVtYmVkJTJGd1hiQlRjRmlpNGMlM0ZzaSUzRHQzc1NXTnhUN19JS2RVMjclMjIlMjB0aXRsZSUzRCUyMllvdVR1YmUlMjB2aWRlbyUyMHBsYXllciUyMiUyMGZyYW1lYm9yZGVyJTNEJTIyMCUyMiUyMGFsbG93JTNEJTIyYWNjZWxlcm9tZXRlciUzQiUyMGF1dG9wbGF5JTNCJTIwY2xpcGJvYXJkLXdyaXRlJTNCJTIwZW5jcnlwdGVkLW1lZGlhJTNCJTIwZ3lyb3Njb3BlJTNCJTIwcGljdHVyZS1pbi1waWN0dXJlJTNCJTIwd2ViLXNoYXJlJTIyJTIwYWxsb3dmdWxsc2NyZWVuJTNFJTNDJTJGaWZyYW1lJTNF[\/vc_raw_html][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb986141″]Il n’en fallait pas davantage pour qu’apr\u00e8s une semaine relativement stable, les march\u00e9s am\u00e9ricains (mais aussi europ\u00e9ens, et notamment le CAC40) encaissent la douche froide avec un plongeon assez net d\u00e8s le vendredi matin (-1% environ), avant de se reprendre malgr\u00e9 tout en fin de journ\u00e9e (+1.2%), mais sans v\u00e9ritablement faire d’\u00e9tincelles.<\/p>\n De l’autre c\u00f4t\u00e9 du monde, en Chine plus particuli\u00e8rement, la situation ne semble gu\u00e8re meilleure, avec une \u00e9conomie qui ne parvient pas \u00e0 se relever de la grave crise immobili\u00e8re qui la frappe depuis une bonne ann\u00e9e maintenant, et une difficult\u00e9 croissante \u00e0 convaincre les autres \u00e9conomies de la plan\u00e8te qu’elles peuvent continuer \u00e0 acheter chinois. D’ailleurs, un signe qui ne trompe pas, c’est le recul de l’exc\u00e9dent de la balance commerciale du pays qui s’\u00e9tablit ce mois-ci \u00e0 56,53 milliards d’USD, contre 82,35 milliards d’USD au cours de la m\u00eame p\u00e9riode de l’ann\u00e9e pr\u00e9c\u00e9dente, soit bien en de\u00e7\u00e0 des pr\u00e9visions du march\u00e9 qui tablaient sur un exc\u00e9dent de 82 milliards d’USD.[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb208091″]<\/p>\n Apr\u00e8s les sommets atteints en octobre, le cours de l’or<\/a> continue de baisser sous l\u2019action conjointe d\u2019une inflation incitant les investisseurs \u00e0 rechercher du rendement et d\u2019un march\u00e9 boursier particuli\u00e8rement r\u00e9sistant.<\/p>\n D’ailleurs, la relative stabilit\u00e9 des march\u00e9s de la semaine derni\u00e8re, ainsi que les difficult\u00e9s durables de la Chine (principal acheteur d\u2019or<\/a> au monde) n\u2019ont pas offert \u00e0 l\u2019or de grandes possibilit\u00e9s d\u2019\u00e9volution. Au contraire, hormis un trou d\u2019air vendredi dernier, le regain de confiance des investisseurs pour les actifs sp\u00e9culatifs a entra\u00een\u00e9 une d\u00e9pr\u00e9ciation de l\u2019or qui a finalement cl\u00f4tur\u00e9 \u00e0 1938,59 USD l\u2019once<\/strong> (en baisse sensible de 2,8%).<\/p>\n Et la tendance est encore plus flagrante en euros avec une once qui est descendue \u00e0 1811 euros, soit une perte de quasiment 4% en une semaine<\/strong>.[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb7001″ media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb200818″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb149884″]Toutefois, il semble que la tendance de fond reste positive pour l\u2019or, car la Fed a r\u00e9affirm\u00e9 son manque de confiance face \u00e0 l\u2019inflation, et son pr\u00e9sident Jerome Powell n\u2019a pas exclu de nouvelles hausses de taux<\/strong>, ce qui pourrait une fois encore saper le moral des march\u00e9s boursiers.<\/p>\nPrincipaux indicateurs am\u00e9ricains (valeurs arr\u00eat\u00e9es au 10\/11\/2023)<\/h2>\n
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Principaux indicateurs europ\u00e9ens (valeurs arr\u00eat\u00e9es au 10\/11\/2023)<\/h2>\n
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Contexte g\u00e9n\u00e9ral<\/h2>\n
\u00c9volution du cours de l\u2019or<\/h2>\n