{"id":7042,"date":"2023-11-27T15:15:51","date_gmt":"2023-11-27T14:15:51","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=7042"},"modified":"2023-11-27T15:15:51","modified_gmt":"2023-11-27T14:15:51","slug":"pas-de-black-friday-pour-lor-et-les-marches-boursiers","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/pas-de-black-friday-pour-lor-et-les-marches-boursiers","title":{"rendered":"Pas de Black Friday pour l’or et les march\u00e9s boursiers"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb183811″]Le r\u00f4le de l\u2019or est multiple, aussi bien dans le portefeuille des \u00e9pargnants que dans les r\u00e9serves des banques centrales par exemple. Valeur refuge en p\u00e9riode d\u2019incertitude \u00e9conomique, actif de diversification financi\u00e8re, r\u00e9serve mon\u00e9taire ou encore instrument de stockage de valeur, l\u2019or est influenc\u00e9 par une multitude de facteurs, dont certains indicateurs \u00e9conomiques majeurs aux \u00c9tats-Unis comme en Europe.<\/p>\n
Chaque semaine, nous tentons d\u2019analyser ces diff\u00e9rentes influences.<\/p>\n
Les indicateurs en gras sont ceux qui ont \u00e9volu\u00e9 depuis la derni\u00e8re note de conjoncture.<\/em>[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb508726″]<\/p>\n [\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb152542″]<\/p>\n [\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb167608″]<\/p>\n La semaine qui vient de s\u2019\u00e9couler a \u00e9t\u00e9 de nouveau marqu\u00e9e par une remont\u00e9e globale des principaux indices boursiers<\/strong>, m\u00eame si la progression se r\u00e9v\u00e8le relativement chaotique d\u00e8s qu\u2019on l\u2019observe dans le d\u00e9tail.<\/p>\n Gr\u00e2ce \u00e0 une moindre exposition aux valeurs technologiques passablement chahut\u00e9es la semaine derni\u00e8re, le Dow Jones a pu enregistrer sa quatri\u00e8me hausse hebdomadaire cons\u00e9cutive<\/strong>, la plus longue depuis le mois d’avril.<\/p>\n Mais les actions am\u00e9ricaines ont quand m\u00eame cl\u00f4tur\u00e9 en ordre dispers\u00e9 lors d’une semaine \u00e9court\u00e9e par Thanksgiving, permettant quand m\u00eame au S&P 500 de cl\u00f4turer sur une note relativement stable<\/strong> apr\u00e8s une belle progression en tout d\u00e9but de semaine, suite aux annonces plut\u00f4t positives de la Fed.<\/p>\n Mais l\u2019Oncle Sam n\u2019est pas pour autant tir\u00e9 d\u2019affaire, car la gr\u00e8ve surprise qui a paralys\u00e9 les trois g\u00e9ants am\u00e9ricains de l’automobile ( Ford, General Motors et Stellantis) pendant 6 semaines, et dont les r\u00e9percussions se sont \u00e9tendues aux secteurs connexes, continue \u00e0 faire plonger la production industrielle<\/strong> (-0.68 % en octobre apr\u00e8s -0.16 % en septembre). Et certains craignent que le mois de novembre s\u2019affiche \u00e0 son tour dans le rouge car la production d\u2019eau, de gaz et d\u2019\u00e9lectricit\u00e9 a elle aussi chut\u00e9 de 1.6%.<\/p>\n Certes, le PIB r\u00e9siste encore, et m\u00eame plut\u00f4t bien, tir\u00e9 notamment par l\u2019achat de logement : le taux d’int\u00e9r\u00eat moyen du pr\u00eat immobilier am\u00e9ricain est tomb\u00e9 la semaine derni\u00e8re \u00e0 son niveau le plus bas en deux mois, permettant \u00e0 l’investissement r\u00e9sidentiel d\u2019augmenter pour la premi\u00e8re fois en pr\u00e8s de deux ans. Mais la tendance baissi\u00e8re de la production industrielle risque fort de se traduire par une baisse de l\u2019offre \u00e0 court ou moyen terme, avec pour cons\u00e9quence un maintien, voire une reprise de l\u2019inflation domestique<\/strong>. Et donc une possible nouvelle hausse des taux de la Fed\u2026<\/p>\n Les investisseurs restent donc prudents.<\/p>\n Comme en Europe, d\u2019ailleurs, o\u00f9 les march\u00e9s ont \u00e9galement cl\u00f4tur\u00e9 en hausse prudente vendredi dernier, prolongeant leur dynamique positive de la semaine pr\u00e9c\u00e9dente, pour atteindre un plus haut de trois mois.<\/p>\n Il faut dire que la publication des chiffres du secteur de la construction<\/a> pour le mois de septembre ont redonn\u00e9 un peu de baume au c\u0153ur aux investisseurs, avec une hausse annonc\u00e9e de 0,4% dans la zone euro et de 0,5% dans l\u2019UE. Quand le b\u00e2timent va\u2026<\/p>\n De la m\u00eame fa\u00e7on, lors d’un \u00e9v\u00e9nement organis\u00e9 le 24 novembre par la Bundesbank, la pr\u00e9sidente de la BCE, Christine Lagarde, a d\u00e9clar\u00e9 que la banque centrale avait atteint un point o\u00f9 elle pouvait interrompre sa politique de resserrement mon\u00e9taire pour en \u00e9valuer les effets, r\u00e9p\u00e9tant que m\u00eame si de nouvelles hausses de taux restaient possibles \u00e0 l\u2019avenir<\/strong>, les chances que cela arrive devenaient de plus en plus minces.<\/p>\n Certes, il y a bien le pr\u00e9sident de la banque centrale allemande, Joachim Nagel, qui a rappel\u00e9 qu\u2019il fallait \u00e9viter de crier victoire trop t\u00f4t<\/a>, mais on sait aussi que l’Allemagne, premi\u00e8re \u00e9conomie de la zone euro, reste l’homme malade de l’Europe avec un moral des entreprises toujours en berne, en particulier en raison du co\u00fbt des intrants \u00e0 son plus haut niveau depuis six mois, ce qui n’est jamais tr\u00e8s bon pour une \u00e9conomie toujours fortement industrialis\u00e9e.<\/p>\n R\u00e9sultat, l’indicateur de confiance des consommateurs dans la zone euro a augment\u00e9 de 0,9 point par rapport au mois pr\u00e9c\u00e9dent pour atteindre -16,9 en novembre 2023, toujours n\u00e9gatif certes, mais \u00e0 son niveau le plus \u00e9lev\u00e9 depuis trois mois et sup\u00e9rieur aux attentes du march\u00e9 (-17,6).<\/p>\n D\u2019une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale, les consommateurs sont optimistes et pensent que les taux d’int\u00e9r\u00eat n’augmenteront plus et qu’ils pourraient m\u00eame commencer \u00e0 baisser \u00e0 mesure que l’inflation continuera \u00e0 ralentir.<\/p>\n Une confiance qu\u2019on retrouve m\u00eame en France, o\u00f9 l\u2019inflation reste pourtant globalement<\/strong> plus forte que la moyenne europ\u00e9enne. Ainsi, le CAC40 semble avoir bel et bien tourn\u00e9 la page du mini-krach subi entre ao\u00fbt et octobre 2023 (quasiment 10% de perdus en moins de 3 mois) et affiche d\u00e9sormais une belle remont\u00e9e, m\u00eame si on reste encore loin des records du mois d\u2019avril 2023.[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb7044″ media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb342134″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb996768″]<\/p>\n Une fois encore, c\u2019est en partie l\u2019influence des politiques de banques centrales qui a dict\u00e9 l\u2019\u00e9volution du cours de l\u2019or<\/strong>. Mais la relative stabilit\u00e9 du dollar a \u00e9galement permis d\u2019assurer un certain support au m\u00e9tal jaune.<\/p>\n L’or s’est donc maintenu au-dessus de 1 990 dollars l’once<\/strong> vendredi (1998.24 USD exactement, soit une progression de 0.9 %), apr\u00e8s avoir plusieurs fois cass\u00e9 la barre symbolique des 2000 dollars, et fr\u00f4lant ses plus hauts niveaux depuis six mois..<\/p>\n En fait, les investisseurs continuent \u00e0 \u00e9valuer les perspectives de la politique mon\u00e9taire de la R\u00e9serve f\u00e9d\u00e9rale et cherchent \u00e0 anticiper la mani\u00e8re dont les march\u00e9s boursiers vont \u00e9voluer. De la m\u00eame fa\u00e7on, m\u00eame si la confiance des consommateurs reste faible et que les attentes d’inflation \u00e0 court et \u00e0 long terme ont l\u00e9g\u00e8rement augment\u00e9, les donn\u00e9es de mercredi ont montr\u00e9 que le nombre d’Am\u00e9ricains d\u00e9posant de nouvelles demandes d’allocations de ch\u00f4mage a diminu\u00e9 plus que pr\u00e9vu. Pour autant, les derni\u00e8res minutes de la Fed ont rappel\u00e9 que les d\u00e9cideurs politiques \u00e9taient favorables au maintien d’une politique mon\u00e9taire restrictive<\/a> et n’ont donn\u00e9 aucune indication quant \u00e0 une baisse prochaine des taux. On est donc sur une tendance plut\u00f4t stable au niveau de l\u2019or.<\/p>\n C\u00f4t\u00e9 europ\u00e9en, le son de cloche est assez similaire. Ainsi, l’euro s’est stabilis\u00e9 autour de 1,09 dollar<\/strong>, restant proche de son niveau le plus \u00e9lev\u00e9 depuis la fin du mois d’ao\u00fbt, alors que les investisseurs dig\u00e8rent encore les remarques de plusieurs responsables politiques de la BCE, dont certains laissent planer le doute d\u2019une possible reprise de la hausse des taux. Mais le sc\u00e9nario d\u2019un resserrement suppl\u00e9mentaire n\u2019est plus \u00e0 l\u2019ordre du jour et, au contraire, certains investisseurs s’attendent \u00e0 ce qu\u2019une premi\u00e8re baisse ait lieu en avril de l’ann\u00e9e prochaine.<\/p>\nPrincipaux indicateurs am\u00e9ricains (valeurs arr\u00eat\u00e9es au 25\/11\/2023)<\/h2>\n
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Principaux indicateurs europ\u00e9ens (valeurs arr\u00eat\u00e9es au 25\/11\/2023)<\/h2>\n
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Contexte g\u00e9n\u00e9ral<\/h2>\n
Dow Jones<\/h3>\n
S&P500<\/h3>\n
Euro Area Stock Market Index (EU50)<\/h3>\n
CAC40<\/h3>\n
\u00c9volution du cours de l\u2019or<\/h2>\n