{"id":7130,"date":"2023-12-04T11:20:56","date_gmt":"2023-12-04T10:20:56","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=7130"},"modified":"2023-12-04T12:08:00","modified_gmt":"2023-12-04T11:08:00","slug":"record-historique-pour-le-cours-or","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/record-historique-pour-le-cours-or","title":{"rendered":"Record historique pour le cours de l’or"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb668735″]Au d\u00e9but de la semaine, l\u2019or a connu une pouss\u00e9e fulgurante en r\u00e9ponse aux enqu\u00eates manufacturi\u00e8res am\u00e9ricaines qui continuent de plomber le dollar. R\u00e9sultat, le cours du m\u00e9tal jaune a retrouv\u00e9 d\u00e8s mardi 28 novembre une moyenne sup\u00e9rieure \u00e0 2000 USD l\u2019once<\/strong>, renouant avec ses valeurs records.<\/p>\n Mais c\u2019est bel et bien vendredi, \u00e0 l\u2019issue du discours de Jerome Powell, que la valeur de l\u2019or<\/a> a litt\u00e9ralement crev\u00e9 le plafond, atteignant et d\u00e9passant les 2071 USD l\u2019once<\/b>, signant ainsi sa troisi\u00e8me semaine de hausse cons\u00e9cutive<\/strong>, mais marquant surtout la plus forte valeur de cl\u00f4ture jamais enregistr\u00e9e en dollars.<\/p>\n Ce matin, lundi 4 d\u00e9cembre, \u00e0 l’ouverture des march\u00e9s asiatiques, c’est le coup de th\u00e9\u00e2tre : le pr\u00e9c\u00e9dent record du week-end est battu avec un cours de l’or \u00e0 plus de 2100 dollars l’once<\/strong>.<\/p>\n C\u00f4t\u00e9 cours de l’or en euro, on observe la m\u00eame dynamique. Apr\u00e8s avoir cl\u00f4tur\u00e9 vendredi aux alentours de 1903 euros (du jamais atteint jusqu’\u00e0 pr\u00e9sent), l’once se n\u00e9gociait ce matin 1947 euros<\/strong>.[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb7132″ media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb213731″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb733831″]<\/p>\n La relative faiblesse du dollar ainsi que la perspective d\u2019un arr\u00eat de la politique de hausse des taux<\/strong> (voire une r\u00e9duction l\u2019ann\u00e9e prochaine) ont sans doute jou\u00e9 sur le rench\u00e9rissement m\u00e9canique du m\u00e9tal pr\u00e9cieux. Mais le ralentissement de la consommation de ces derniers mois, ainsi que les demandes d’allocations de ch\u00f4mage qui ont atteint leur plus haut niveau depuis deux ans, laissent \u00e9galement supposer que l\u2019\u00e9conomie am\u00e9ricaine est d\u00e9sormais affaiblie durablement.<\/p>\n Certes, les march\u00e9s financiers semblent avoir achet\u00e9 la bonne nouvelle de la fin probable de la politique de resserrement mon\u00e9taire. Mais ce moment d\u2019euphorie pass\u00e9, il faudra bien se confronter aux cons\u00e9quences d\u00e9l\u00e9t\u00e8res du ralentissement \u00e9conomique li\u00e9 \u00e0 cette longue p\u00e9riode de p\u00e9nurie de mati\u00e8re premi\u00e8res, d\u2019inflation et finalement de hausse de taux dont on commence \u00e0 peine \u00e0 voir les effets sur l\u2019industrie notamment mais aussi la consommation, l\u2019immobilier, l\u2019emploi, etc. Autant de r\u00e9percussions qui vont s\u2019\u00e9taler sur plusieurs mois au minimum, laissant pr\u00e9sager une croissance faible en 2024, voire une r\u00e9cession<\/a> comme c\u2019est souvent le cas apr\u00e8s une p\u00e9riode de fortes turbulences inflationnistes.<\/p>\n Dans de telles conditions, et dans un contexte g\u00e9opolitique toujours aussi instable \u2014 que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient o\u00f9 la tr\u00eave isra\u00eblo-palestinienne reste on-ne-peut-plus fragile \u2014 l\u2019or consolide donc son statut de valeur refuge \u00e0 moyen\/long terme<\/strong>, \u00e0 plus forte raison si la baisse des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat (et donc des rendements des autres produits financiers) se concr\u00e9tise l\u2019an prochain.[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb199414″]<\/p>\n [\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb194025″]<\/p>\n Aux USA, le ch\u00f4mage continue d’augmenter, avec une nouvelle semaine d’inscriptions plus ou moins conforme aux attentes. Le nombre d’Am\u00e9ricains percevant r\u00e9guli\u00e8rement des indemnit\u00e9s de ch\u00f4mage s’\u00e9l\u00e8ve d\u00e9sormais \u00e0 plus de 1,927 million (selon les derniers chiffres disponibles) mais le nombre r\u00e9el de demandeurs d’emploi s’\u00e9tablit plut\u00f4t aux alentours de 6,5 millions. Ils \u00e9taient 5,9 millions en novembre de l’ann\u00e9e derni\u00e8re.<\/p>\n Cette augmentation du ch\u00f4mage, m\u00eame si elle est n\u00e9gative pour les Am\u00e9ricains et constitue une mauvaise nouvelle pour le dynamisme des entreprises, reste toutefois un signe encourageant quant au fait qu’on arrive tr\u00e8s probablement \u00e0 la fin de la p\u00e9riode des hausses de taux de la part de la Fed<\/strong>.<\/p>\n Pourtant, Jerome Powell continue de faire les gros yeux et laisse toujours planer la menace de nouvelles restrictions \u00e0 venir. M\u00eame s’il reconna\u00eet que sa politique de taux a profond\u00e9ment affect\u00e9 l’activit\u00e9 \u00e9conomique du pays et a r\u00e9ussi \u00e0 faire baisser l’inflation (qui est d\u00e9sormais tomb\u00e9e \u00e0 3% sur un an), il a toutefois insist\u00e9 vendredi dernier sur la n\u00e9cessit\u00e9 de ne pas s’emballer. Selon lui, les analystes ont tort de sp\u00e9culer sur le moment o\u00f9 la politique mon\u00e9taire de la Fed<\/a> pourra \u00eatre assouplie. Au contraire, il dit rester pr\u00eat \u00e0 resserrer encore les taux si n\u00e9cessaire.<\/p>\n D’ailleurs un signe ne trompe pas : habituellement, une hausse de taux tend m\u00e9caniquement \u00e0 rench\u00e9rir la valeur de la devise concern\u00e9e (ici le dollar). Sauf que l’activit\u00e9 manufacturi\u00e8re continue \u00e0 diminuer pour le 13e mois cons\u00e9cutif, contrairement \u00e0 ce qu’esp\u00e9raient les march\u00e9s, et cela a contribu\u00e9 \u00e0 momentan\u00e9ment faire baisser le dollar au point de le faire revenir \u00e0 son niveau du mois d’ao\u00fbt dernier (l’EUR\/USD a cass\u00e9 la barre des 1.10 mardi 28 novembre), avant de se reprendre en toute fin de semaine.<\/p>\n Un dollar ainsi \u00e0 la peine pourrait-il encourager la Fed \u00e0 d\u00e9cider d’une nouvelle hausse de taux lors de sa derni\u00e8re r\u00e9union de l’ann\u00e9e, les 12 et 13 d\u00e9cembre prochains ?<\/strong><\/p><\/blockquote>\n Du c\u00f4t\u00e9 des march\u00e9s, on n’y croit pas et, malgr\u00e9 quelques mauvais r\u00e9sultats de certaines des valeurs embl\u00e9matiques comme Tesla ou Pfizer<\/strong>, le S&P 500 vient tout de m\u00eame de s’offrir un nouveau sommet de cl\u00f4ture qui fr\u00f4le le record annuel de juillet dernier. \u00c0 l’instar du Dow Jones qui progresse lui aussi, les investisseurs pr\u00e9f\u00e9rant visiblement ne pas trop tenir compte des mises en garde d’usage de la Fed pour se concentrer sur les d\u00e9clarations de Jerome Powell<\/a> constatant l’efficacit\u00e9 de sa politique restrictive.<\/p>\n En Europe aussi, l\u2019optimisme semble guider les march\u00e9s avec un Euro STOXX50 qui atteint quasiment ses plus hauts de l\u2019ann\u00e9e (voire des dix derni\u00e8res ann\u00e9es), confirmant la fin de la d\u00e9gringolade des valeurs europ\u00e9ennes<\/strong> amorc\u00e9e l\u2019\u00e9t\u00e9 dernier jusqu\u2019\u00e0 la fin du mois d\u2019octobre.<\/p>\nUne \u00e9conomie gripp\u00e9e qui profite au cours de l’or<\/h2>\n
Principaux indicateurs am\u00e9ricains (valeurs arr\u00eat\u00e9es au 01\/12\/2023)<\/h2>\n
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Principaux indicateurs europ\u00e9ens (valeurs arr\u00eat\u00e9es au 01\/12\/2023)<\/h2>\n
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Des march\u00e9s financiers en grande forme<\/h2>\n