{"id":7619,"date":"2025-01-28T16:20:31","date_gmt":"2025-01-28T15:20:31","guid":{"rendered":"https:\/\/www.veracash.com\/?p=7619"},"modified":"2025-01-28T17:29:14","modified_gmt":"2025-01-28T16:29:14","slug":"dette-deficit-public-de-la-france-jusquou-ira-t-on","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.veracash.com\/fr\/blog\/dette-deficit-public-de-la-france-jusquou-ira-t-on","title":{"rendered":"Dette et d\u00e9ficit public de la France : jusqu\u2019o\u00f9 ira-t-on ?"},"content":{"rendered":"
[vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb138390″]Depuis l\u2019an dernier, on reparle beaucoup du d\u00e9ficit et de la dette publique de la France. Le 20 mars 2024, Emmanuel Macron avait d\u2019ailleurs r\u00e9uni les t\u00e9nors de son camp politique pour discuter d’une strat\u00e9gie permettant d\u2019endiguer la d\u00e9rive des comptes publics. Mais depuis, l\u2019histoire politique du pays s\u2019est emball\u00e9e, avec une dissolution de l\u2019Assembl\u00e9e nationale et deux gouvernements dont un pouss\u00e9 \u00e0 la d\u00e9mission sans pouvoir voter un budget pour 2025, apr\u00e8s une censure des d\u00e9put\u00e9s, ce qui a presque fait passer la question de la dette au second plan.<\/p>\n
N\u00e9anmoins, la situation reste aujourd\u2019hui pr\u00e9occupante, et les tensions budg\u00e9taires s’accentuent \u00e0 la veille de la pr\u00e9sentation des premi\u00e8res orientations budg\u00e9taires pour 2026. Si certains envisagent toujours de recourir \u00e0 l\u2019emprunt pour combler les pertes<\/strong>, la dette nationale soul\u00e8ve des inqui\u00e9tudes croissantes. D\u2019autant plus que l\u2019\u00e9ch\u00e9ance du prochain verdict des agences de notation<\/a> sur la solvabilit\u00e9 de la France approche \u00e0 grands pas, dans un contexte \u00e9conomique mondial marqu\u00e9 par des incertitudes g\u00e9opolitiques et une inflation persistante.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb823860″]<\/p>\n Pour 2025, le besoin de financement pr\u00e9visionnel<\/a> annonc\u00e9 par le gouvernement et l\u2019Agence France Tr\u00e9sor s\u2019\u00e9l\u00e8ve \u00e0 306,7 milliards d\u2019euros<\/strong>, un chiffre qui s\u2019explique par un d\u00e9ficit budg\u00e9taire estim\u00e9 \u00e0 135,6 milliards d\u2019euros<\/strong> et des amortissements de dettes \u00e0 moyen et long terme atteignant 174,8 milliards d\u2019euros, en hausse de 19,7 milliards d\u2019euros par rapport \u00e0 2024. Le besoin de financement d\u00e9passe donc les 300 milliards d\u2019euros pour la deuxi\u00e8me ann\u00e9e cons\u00e9cutive<\/strong>, dans un contexte o\u00f9 les taux d\u2019emprunt ne semblent pas vouloir fl\u00e9chir, bien au contraire.<\/p>\n La dette publique a, quant \u00e0 elle, franchi un nouveau cap historique en d\u00e9cembre 2024, atteignant 3303 milliards d\u2019euros, soit pr\u00e8s de 114 % du PIB<\/strong>. Ce seuil est d\u2019autant plus significatif que l\u2019inflation s\u2019est stabilis\u00e9e sans que cela n\u2019ait d\u2019influence sur la hausse du ratio dette\/PIB. En effet, la dette n\u00e9gociable de l\u2019\u00c9tat, contract\u00e9e sous forme d\u2019instruments financiers comme les obligations, repr\u00e9sente d\u00e9sormais 88,7 % du PIB, un niveau comparable \u00e0 celui de pays comme l\u2019Italie ou l\u2019Espagne.[\/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb371291″]Ainsi, malgr\u00e9 des engagements r\u00e9p\u00e9t\u00e9s \u00e0 r\u00e9aliser des \u00e9conomies substantielles, le gouvernement se heurte \u00e0 des pr\u00e9visions de croissance moroses : la progression du PIB pour 2025 est d\u00e9sormais fix\u00e9e \u00e0 0,9 %<\/strong>, contre 1,2 % initialement anticip\u00e9. Une quasi-stagnation qui complique la mise en \u0153uvre de r\u00e9formes budg\u00e9taires ambitieuses, tout en accentuant les pressions sur les finances publiques.[\/vc_column_text][vc_single_image media=\u00a0\u00bb10376″ media_width_percent=\u00a0\u00bb100″ shape=\u00a0\u00bbimg-round\u00a0\u00bb radius=\u00a0\u00bbstd\u00a0\u00bb uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb184017″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb207221″]<\/p>\n La dette publique fran\u00e7aise s\u2019explique avant tout par l\u2019accumulation de d\u00e9ficits budg\u00e9taires successifs, n\u00e9cessaires pour financer des d\u00e9penses d\u00e9passant syst\u00e9matiquement les recettes. Cette situation refl\u00e8te la difficult\u00e9 chronique du pays \u00e0 \u00e9quilibrer ses finances depuis presque 50 ans<\/strong>, dans un contexte o\u00f9 le mod\u00e8le social repose sur une prodigalit\u00e9 publique toujours plus importante. La France consacre en effet 32,2% de son PIB aux d\u00e9penses sociales<\/a> (notamment les retraites), ce qui en fait le pays le plus d\u00e9pensier dans ce domaine.<\/p>\n En outre, ces derni\u00e8res ann\u00e9es, la pand\u00e9mie de COVID-19 ainsi que les crises \u00e9nerg\u00e9tiques et g\u00e9opolitiques (notamment la guerre en Ukraine) ont consid\u00e9rablement creus\u00e9 les d\u00e9ficits publics<\/strong> qui \u00e9taient d\u00e9j\u00e0 abyssaux. En 2024, la flamb\u00e9e des prix de l\u2019\u00e9nergie a encore alourdi la dette par la mise en place de nouvelles mesures de soutien au profit des m\u00e9nages et des entreprises.<\/p>\n Enfin, les engagements pris dans le cadre de la transition \u00e9cologique et les d\u00e9penses li\u00e9es \u00e0 la modernisation des infrastructures de d\u00e9fense (notamment dans le cadre de la mont\u00e9e des tensions internationales) ont renforc\u00e9 les besoins de financement de l\u2019\u00c9tat.[\/vc_column_text][vc_raw_html]JTNDJTIxLS1IdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0UlM0NzcGFuJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtd3JhcHBlciUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLXdyYXBwZXItODg2ZDA3YWUtZmRiZS00NTVjLTg5NmUtZTY4MjM5OTcwZjcxJTIyJTNFJTNDc3BhbiUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLW5vZGUlMjBocy1jdGEtODg2ZDA3YWUtZmRiZS00NTVjLTg5NmUtZTY4MjM5OTcwZjcxJTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtODg2ZDA3YWUtZmRiZS00NTVjLTg5NmUtZTY4MjM5OTcwZjcxJTIyJTNFJTNDJTIxLS0lNUJpZiUyMGx0ZSUyMElFJTIwOCU1RCUzRSUzQ2RpdiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWllLWVsZW1lbnQlMjIlM0UlM0MlMkZkaXYlM0UlM0MlMjElNUJlbmRpZiU1RC0tJTNFJTNDYSUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRmN0YS1yZWRpcmVjdC5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRnJlZGlyZWN0JTJGMjEwMDk5NSUyRjg4NmQwN2FlLWZkYmUtNDU1Yy04OTZlLWU2ODIzOTk3MGY3MSUyMiUyMHRhcmdldCUzRCUyMl9ibGFuayUyMiUyMHJlbCUzRCUyMm5vb3BlbmVyJTIyJTNFJTNDaW1nJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtaW1nJTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtaW1nLTg4NmQwN2FlLWZkYmUtNDU1Yy04OTZlLWU2ODIzOTk3MGY3MSUyMiUyMHN0eWxlJTNEJTIyYm9yZGVyLXdpZHRoJTNBMHB4JTNCJTIyJTIwc3JjJTNEJTIyaHR0cHMlM0ElMkYlMkZuby1jYWNoZS5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRmRlZmF1bHQlMkYyMTAwOTk1JTJGODg2ZDA3YWUtZmRiZS00NTVjLTg5NmUtZTY4MjM5OTcwZjcxLnBuZyUyMiUyMCUyMGFsdCUzRCUyMmRpdmVyc2lmaWV6JTIwdm90cmUlMjBwYXRyaW1vaW5lJTIwYXZlYyUyMFZlcmFjYXNoJTIyJTJGJTNFJTNDJTJGYSUzRSUzQyUyRnNwYW4lM0UlM0NzY3JpcHQlMjBjaGFyc2V0JTNEJTIydXRmLTglMjIlMjBzcmMlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRmpzLmhzY3RhLm5ldCUyRmN0YSUyRmN1cnJlbnQuanMlMjIlM0UlM0MlMkZzY3JpcHQlM0UlM0NzY3JpcHQlMjB0eXBlJTNEJTIydGV4dCUyRmphdmFzY3JpcHQlMjIlM0UlMjBoYnNwdC5jdGEubG9hZCUyODIxMDA5OTUlMkMlMjAlMjc4ODZkMDdhZS1mZGJlLTQ1NWMtODk2ZS1lNjgyMzk5NzBmNzElMjclMkMlMjAlN0IlMjJ1c2VOZXdMb2FkZXIlMjIlM0ElMjJ0cnVlJTIyJTJDJTIycmVnaW9uJTIyJTNBJTIybmExJTIyJTdEJTI5JTNCJTIwJTNDJTJGc2NyaXB0JTNFJTNDJTJGc3BhbiUzRSUzQyUyMS0tJTIwZW5kJTIwSHViU3BvdCUyMENhbGwtdG8tQWN0aW9uJTIwQ29kZSUyMC0tJTNF[\/vc_raw_html][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb179090″]<\/p>\n Comme tout endettement massif, la principale crainte r\u00e9side dans la soutenabilit\u00e9 de la dette. La France sera-t-elle capable de rembourser ses emprunts tout en maintenant un niveau de d\u00e9penses publiques suffisant pour assurer les services essentiels ?<\/p>\n Le 13 d\u00e9cembre 2024, Moody’s a d\u00e9cid\u00e9 d\u2019abaisser la note de cr\u00e9dit \u00e0 long terme de la France<\/a> de \u00ab Aa2 \u00bb \u00e0 \u00ab Aa3 \u00bb, mettant en garde contre les cons\u00e9quences d\u2019un endettement \u00e9lev\u00e9 combin\u00e9 \u00e0 une croissance faible<\/strong>. Si cette situation ne menace pas imm\u00e9diatement la solvabilit\u00e9 du pays, elle accentue la m\u00e9fiance des investisseurs internationaux.<\/p>\n Une autre inqui\u00e9tude concerne l\u2019impact sur les m\u00e9nages et les entreprises. Dans un contexte de pression fiscale d\u00e9j\u00e0 \u00e9lev\u00e9e, de nouvelles hausses d\u2019imp\u00f4ts ou des r\u00e9ductions de services publics pourraient fragiliser davantage l\u2019\u00e9conomie. Certains \u00e9conomistes craignent \u00e9galement que la d\u00e9gradation de la note souveraine entra\u00eene une augmentation des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat<\/strong>, rendant la dette encore plus co\u00fbteuse \u00e0 financer<\/strong>.[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb745612″]<\/p>\n Le gouvernement a modifi\u00e9 son objectif concernant le retour du d\u00e9ficit public sous les 3% du PIB<\/strong>. Initialement fix\u00e9 \u00e0 2027 en avril dernier, cet objectif a encore \u00e9t\u00e9 repouss\u00e9 \u00e0 2029. Et m\u00eame ainsi, cet engagement semble de plus en plus difficile \u00e0 tenir. Parmi les pistes envisag\u00e9es :<\/p>\n Quoi qu\u2019il en soit, m\u00eame si elles devaient voir le jour, toutes ces mesures ne semblent pas en mesure de r\u00e9soudre le probl\u00e8me structurel de la dette publique. D\u2019ailleurs, le nouveau gouvernement Bayrou en est parfaitement conscient puisqu\u2019il continue \u00e0 proposer de nouvelles dispositions pratiquement chaque jour, la plupart \u00e9tant d\u2019anciennes id\u00e9es remises au go\u00fbt du jour ou bien encore des projets purement th\u00e9oriques qui n\u2019ont que tr\u00e8s peu de chances d\u2019\u00eatre applicables.[\/vc_column_text][vc_raw_html]JTNDJTIxLS1IdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0UlM0NzcGFuJTIwY2xhc3MlM0QlMjJocy1jdGEtd3JhcHBlciUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLXdyYXBwZXItMzlhNDMxNGItZDkzZC00MzlhLThkY2YtMGUzZDRiZTBiOWFlJTIyJTNFJTNDc3BhbiUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLW5vZGUlMjBocy1jdGEtMzlhNDMxNGItZDkzZC00MzlhLThkY2YtMGUzZDRiZTBiOWFlJTIyJTIwaWQlM0QlMjJocy1jdGEtMzlhNDMxNGItZDkzZC00MzlhLThkY2YtMGUzZDRiZTBiOWFlJTIyJTNFJTNDJTIxLS0lNUJpZiUyMGx0ZSUyMElFJTIwOCU1RCUzRSUzQ2RpdiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWllLWVsZW1lbnQlMjIlM0UlM0MlMkZkaXYlM0UlM0MlMjElNUJlbmRpZiU1RC0tJTNFJTNDYSUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRmN0YS1yZWRpcmVjdC5odWJzcG90LmNvbSUyRmN0YSUyRnJlZGlyZWN0JTJGMjEwMDk5NSUyRjM5YTQzMTRiLWQ5M2QtNDM5YS04ZGNmLTBlM2Q0YmUwYjlhZSUyMiUyMCUzRSUzQ2ltZyUyMGNsYXNzJTNEJTIyaHMtY3RhLWltZyUyMiUyMGlkJTNEJTIyaHMtY3RhLWltZy0zOWE0MzE0Yi1kOTNkLTQzOWEtOGRjZi0wZTNkNGJlMGI5YWUlMjIlMjBzdHlsZSUzRCUyMmJvcmRlci13aWR0aCUzQTBweCUzQiUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGbm8tY2FjaGUuaHVic3BvdC5jb20lMkZjdGElMkZkZWZhdWx0JTJGMjEwMDk5NSUyRjM5YTQzMTRiLWQ5M2QtNDM5YS04ZGNmLTBlM2Q0YmUwYjlhZS5wbmclMjIlMjAlMjBhbHQlM0QlMjJOb3V2ZWF1JTIwY2FsbC10by1hY3Rpb24lMjIlMkYlM0UlM0MlMkZhJTNFJTNDJTJGc3BhbiUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMGNoYXJzZXQlM0QlMjJ1dGYtOCUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGanMuaHNjdGEubmV0JTJGY3RhJTJGY3VycmVudC5qcyUyMiUzRSUzQyUyRnNjcmlwdCUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMHR5cGUlM0QlMjJ0ZXh0JTJGamF2YXNjcmlwdCUyMiUzRSUyMGhic3B0LmN0YS5sb2FkJTI4MjEwMDk5NSUyQyUyMCUyNzM5YTQzMTRiLWQ5M2QtNDM5YS04ZGNmLTBlM2Q0YmUwYjlhZSUyNyUyQyUyMCU3QiUyMnVzZU5ld0xvYWRlciUyMiUzQSUyMnRydWUlMjIlMkMlMjJyZWdpb24lMjIlM0ElMjJuYTElMjIlN0QlMjklM0IlMjAlM0MlMkZzY3JpcHQlM0UlM0MlMkZzcGFuJTNFJTNDJTIxLS0lMjBlbmQlMjBIdWJTcG90JTIwQ2FsbC10by1BY3Rpb24lMjBDb2RlJTIwLS0lM0U=[\/vc_raw_html][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/1″][vc_column_text uncode_shortcode_id=\u00a0\u00bb472058″]<\/p>\n M\u00eame si le tableau est sombre, la r\u00e9ponse est clairement non.<\/strong><\/p>\n C\u2019est vrai que la situation budg\u00e9taire fran\u00e7aise est pr\u00e9occupante, mais par exemple la comparaison avec des pays comme la Gr\u00e8ce est inappropri\u00e9e. La taille de l\u2019\u00e9conomie fran\u00e7aise comme sa capacit\u00e9 \u00e0 lever l\u2019imp\u00f4t restent des atouts majeurs et la solvabilit\u00e9 du pays repose sur des bases solides. Sans compter que la situation des deux pays n\u2019a rien \u00e0 voir : en 2009-2012, le taux d’int\u00e9r\u00eat grec avait atteint plus de 30% \u00e0 son pic, alors que la France se finance actuellement \u00e0 moins de 3% sur 10 ans.<\/strong><\/p>\n En outre, la dette publique fran\u00e7aise est majoritairement libell\u00e9e en euros et \u00e9mise sous droit fran\u00e7ais, ce qui r\u00e9duit les risques li\u00e9s \u00e0 une crise de la dette souveraine<\/a>. Enfin, les investisseurs continuent de percevoir la France comme un emprunteur fiable, malgr\u00e9 les avertissements des agences de notation.<\/p>\n Si l\u2019endettement de la France doit \u00eatre r\u00e9duit \u00e0 moyen terme, les circonstances actuelles plaident pour une certaine prudence. Les crises successives ont montr\u00e9 l\u2019importance d\u2019un \u00c9tat fort capable de mobiliser des ressources en cas d\u2019urgence. R\u00e9duire la dette trop rapidement pourrait compromettre les investissements essentiels dans des secteurs strat\u00e9giques.<\/p>\nUne dette impressionnante<\/h2>\n
Pourquoi une dette aussi \u00e9lev\u00e9e ?<\/h2>\n
Quelles sont les craintes suscit\u00e9es par la dette publique fran\u00e7aise ?<\/h2>\n
Existe-t-il des solutions pour r\u00e9duire l\u2019endettement de la France ?<\/h2>\n
\n
La France risque-t-elle de faire faillite ?<\/h2>\n
Est-ce vraiment le moment de r\u00e9duire la dette de la France ?<\/h2>\n