Comme chaque année, VeraCash vous permet d’anticiper pour mieux gérer vos finances personnelles, votre patrimoine et votre épargne. Les experts invités à la Rencontre VeraCash sur notre chaîne Youtube vont répondre à la question : comment voyez-vous le Monde qui vient ?  Des réponses très différentes avec un seul objectif : vous aider à vous faire votre propre idée sur…le Monde qui vient !

Pas de monde d’après mais un monde qui vient !

On se souvient tous de cette expression « le Monde d’après ». En plein cœur de la pandémie de COVID-19, il semblait naturel que le monde allait changer après cet événement planétaire. Si on s’attache aux faits, 3 ans plus tard, pas tant que ça. Pourtant, l’anxiété grandit sur un certain nombre de sujets et pas des moindres. Notamment avec la fin de l’abondance, comme l’a annoncé le Président de la République Emmanuel Macron. Interrogations sur l’avenir de la planète mais aussi concernant le rapport au travail. Enfin la relation entre les humains : jeunes, vieux, origines, lieux de résidence, les oppositions sont de plus en plus fortes. 

Les experts que nous avons interviewés (avec une diffusion les 27/28/29 juin 2023) proposent des réponses finalement assez optimistes. Il suffit simplement de ne pas se voiler la face collectivement sur les grands enjeux de demain.

Écoutez le dernier épisode de "Valeur Refuge" consacré aux coulisses de cet événement

Mathieu Devaux-Sabarros reçoit Benjamin Rosoor, le rédacteur en chef du blog l'Or et l'Argent et journaliste des trois soirées de conférences consacrées aux enjeux du monde qui vient.

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Deux économistes et un banquier sur le même canapé

Non, ce n’est pas le canapé rouge de Michel Drucker ! Il s’agit de celui du studio d’enregistrement de Veracash TV. Ces grands témoins n’ont pas les mêmes points de vue et c’est pour ça que leur présence « ensemble » lors de cette rencontre est intéressante.

Jean-Marc Daniel : Laissons entrer le soleil !

Jean-Marc Daniel est un économiste libéral, il croit en la réponse technologique et scientifique pour nous « sauver » du changement climatique. Il pense aussi que la réponse viendra du privé et pas de l’État. Pour nous convaincre, il fait appel aux premiers économistes français, les physiocrates, qui avaient une vision assez simple de l’avenir. Pour eux, l’énergie qui nous permettrait de nous développer serait celle du soleil : gratuite, puissante, sans limite (ou presque). Évidemment, il n’est pas question de recouvrir la planète de panneaux photovoltaïques mais de valoriser le rôle du soleil dans la vie humaine. Par exemple, le soleil fait pousser les plantes donc produit de la nourriture. Et même chose pour les arbres, réservoirs d’énergie. 

La baisse de la productivité constatée depuis quelques années n’est pas tenable :il faut augmenter la durée du travail. Sur ce point, l’opposition aux « décroissants » qui souhaitent moins de production pour préserver les ressources de la planète est forte voire, ils sont irréconciliables.

Raphaël Rossello : la fin de l’insouciance ?

Ce banquier « du réel » comme il se désigne détourne la phrase du Président sur l’abondance pour utiliser plutôt le mot « insouciance ». 

Selon lui, cette idée que tout va bien, qu’il y a de la croissance est un leurre, uniquement pour permettre aux populations de vivre dans « l’insouciance ». « Les comptes ne sont pas bons » affirme-t-il ! Quand il ajoute le poids de la dette dans les comptes publics, il s’aperçoit que la croissance moyenne annoncée de 2 % depuis des décennies est finalement une récession. Sur les causes de ce faux-semblant de croissance, même combat que Jean-Marc Daniel : il n’y a plus de gains de productivité dans le secteur marchand. Et sans cela, pas de croissance possible. Il veut donc pousser une autre forme d’activité : une activité complémentaire non marchande d’entraide, d’échange de services ou compétences, etc.

Gilles Raveaud : rendez-nous l’Etat stratège

Le professeur d’économie de Paris 8, contributeur pour Charlie Hebdo, n’est vraiment pas fan de la politique de « Manu », qu’il qualifie de néo-libérale. Pour lui, l’urgence climatique et l’urgence sociale imposent de revenir à un État stratège qui met en place des actions collectives. Il rejette l’union européenne. « Relocaliser » en France alors qu’au sein du Marché commun, il y a des pays comme la Pologne, fiscalement et socialement plus intéressants, c’est impossible. Il souhaite aussi une véritable amélioration des conditions d’enseignement pour les étudiants.

3 interviews, trois points de vue, une rencontre annuelle VeraCash

Les trois intervenants n’ont pas la même expérience, ni le même avis sur « ce monde qui vient ». C’est évidemment très intéressant et riche de pouvoir les entendre sur le même sujet. C’est à découvrir dès le 27 juin 2023 sur la chaîne Youtube de VeraCash et à revoir à tout moment, au même endroit.