Depuis le lancement de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, le cours de l’or ne cesse de grimper. Une semaine après le début de cette guerre aux portes de l’Europe, l’once d’or a battu son record historique. Pourquoi les investisseurs se précipitent-ils sur l’or au son du canon ? Les raisons sont nombreuses et pertinentes !
L’or, l’actif financier à contre-courant de la bourse
Dès le 24 février 2022, jour du déclenchement de l’opération militaire russe, les bourses européennes ont dévissé. En une semaine, le CAC40 a perdu 400 points soit 8 %. L’once d’or a gagné dans le même temps 10,7 % ! Clairement, les investisseurs ont décidé d’acheter de l’or pour limiter la casse dans leurs portefeuilles d’actions. A noter toutefois que les traders achètent de l’or papier c’est-à-dire des ETF pour des raisons de facilités de transaction.
Mais on regardera quand même dans quelques semaines si les détenteurs de ces contrats futurs ne vont pas demander à bénéficier de l’or physique portés par ces actifs « boursiers ». En 2020, pendant la crise COVID, les demandes auprès de COMEX qui gère l’or de certains ETF avaient explosé. L’institution financière avait dû demander de l’or physique à ses confrères londoniens (LBMA) pour assurer cette couverture.
L’or pour remplacer la monnaie défaillante
En temps de guerre, les pays directement concernés par le conflit voient leurs économies s’effondrer et avec elles, leurs monnaies. En une semaine, le rouble a perdu la moitié de sa valeur par rapport à l’euro et au dollar. Pour le citoyen cela peut se traduire par une inflation galopante. Pour les autorités, cela entraîne de gigantesques difficultés pour financer le conflit : acheter des matières premières, des armes, etc. D’ailleurs, Poutine ne s’y est pas trompé : il a reconstitué le stock d’or de la Russie avec un volume proche de 2400 tonnes.
Les sanctions économiques isolent la Russie
L’Europe a hésité quelques jours puis a décidé de mettre en place de nombreuses sanctions financières et économiques. Le commerce avec les autres pays du monde est quasiment impossible. On a vu des supertankers chargés en pétrole russe ou des méthaniers (LNG, c’est-à-dire Liquefied Natural Gas tanker) être refusés dans les ports d’Europe du Nord. Depuis ils errent sur les mers à la recherche d’un point de chute. Les entreprises occidentales quittent la Russie de manière plus ou moins visible : l’industrie française du luxe mais aussi les chaînes américaines comme Mc Donald’s ou Starbucks.
Aujourd’hui, les Russes ne peuvent plus échanger d’argent avec l’extérieur : le rouble est refusé dans les banques occidentales. Leurs cartes bancaires Visa et Mastercard ne sont plus actives, bannies du réseau d’échange interbancaires Swift. Les distributeurs de billets sont assaillis.
La valeur de l’or ne bouge pas, son coût évolue
Le cours de l’or a cassé des records après une semaine de conflit. C’est vrai. Mais si on regarde dans le détail, c’est le cours en euros qui est allé au plus haut, pas celui exprimé en dollars. C’est bien l’illustration que c’est l’état de la monnaie dans laquelle le prix de l’or est exprimé qui compte. L’euro baisse, l’or monte. On a l’habitude de dire que c’est l’inflation qui influence le cours de l’or mais c’est bien la valeur de la monnaie qu’il faut regarder. En effet, le rouble a chuté, par rapport à l’euro, c’est une perte de la moitié de sa valeur. Mais comme les Russes n’ont plus accès aux importations, la production des biens est uniquement intérieure et le pays vit en autarcie. Donc, que le rouble soit transformé en roupie de sansonnet par rapport à une monnaie occidentale, dans l’absolu les Russes s’en moquent.
La guerre remonétise l’or
La grande force d’un actif comme l’or physique, c’est qu’il est universel. Il n’y a pas un pays qui refuse de l’or. Et surtout, partout sur la planète, chaque individu pourra mettre un « prix », une valeur sur quelques grammes d’or. C’est donc la dernière monnaie utile en cas de coupure du système bancaire. Au cours de l’histoire, des pièces d’or ou des bijoux même des pépites (dans les zones aurifères), ont été utilisés pendant des conflits pour acheter des denrées au marché noir, payer des passeurs pour fuir ou bien encore acheter sa liberté si on était fait prisonnier. On parle là de cas extrêmes évidemment.
L’or une valeur refuge peu liquide ? C’est une idée reçue.
Effectivement, on a vu pendant le confinement COVID19 qu’il pouvait être difficile d’acheter ou de revendre de l’or. Les boutiques spécialisées n’étant pas considérées comme essentielles, elles ont été fermées. Toutefois, on a vu, qu’en cas de guerre, quelques pièces pourront trouver preneur dans la rue.
Prévoir un kit de survie en or
Le principe est assez simple, pour pouvoir réagir et conserver une capacité de commerce, on va conserver quelques pièces dans un endroit sécurisé mais accessible. C’est d’ailleurs ce que vous proposent actuellement VeraCash® et VeraValor avec une sélection de Vera Silver ou de Vera One à acquérir grâce à votre compte et à votre carte VeraCash®.
Digitaliser son or
C’est un des enseignements des premiers jours de la guerre en Ukraine : Internet n’a pas été coupé. Il y a bien eu des cyberattaques mais elles ont ciblé des institutions. Le réseau est resté actif pour le grand public tout simplement parce qu’il est utilisé par les belligérants pour communiquer. Donc si vous avez un compte sur une plateforme comme VeraCash®, vous pouvez toujours échanger de la valeur avec d’autres utilisateurs du service. Il n’est même pas besoin d’utiliser le système bancaire pour payer, tout se passe sur l’application via des échanges de grammes d’or et d’argent digitalisés.
Bénéficier de l’augmentation du cours de l’or
Dans une situation où le cours de l’or et de l’argent est au plus haut, parce que la monnaie locale s’est effondrée on vous le rappelle, votre or génère donc des plus-values. Surtout si vous avez constitué votre capital en investissant petit à petit. Vous allez donc pouvoir vivre ou survivre sur cette nouvelle valeur quasiment sans toucher au capital initial. Donc vous conservez plus longtemps votre capacité d’achat. Intéressant en cas de conflit qui s’enlise.
Brand & Content Manager chez Veracash.
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