L’or existe-t-il vraiment dans les coffres-forts ? Cette question est légitime si vous souhaitez acheter de l’or sur une plateforme en ligne telle que VeraCash.
Que vous soyez un?e client?e convaincu?e ou que vous envisagiez d’investir sans être réellement sûr, nous pensons qu’après plus de 10 ans d’existence, il était temps d’ouvrir les portes de nos coffres-forts. Et vous trouverez en bonus une vidéo de nos audits 2023… puisque des images valent 1000 mots.
Sommaire
- Un peu de contexte sur les coffres-forts
- Comment sont réalisés les audits des coffres ?
- AMUAC : des clients vérifient nos processus et nos coffres
- Témoignages de Philippe et Louis, clients et adhérents de l’AMUAC
- Un stock cumulé d’une valeur d’un demi milliard d’euros
- BONUS : l’audit annuel dans nos coffres en vidéo
Nous sommes le 12 décembre 2023, il pleut à Genève. L’équipe logistique d’AuCOFFRE, les trois auditeurs de l’entreprise “ALS”, Jean-François (notre PDG), Ignacio (notre Directeur Général Délégué) et moi-même avons rendez-vous avec deux clients adhérents de l’Association des Membres Utilisateurs d’AuCOFFRE ou “AMUAC”. Après avoir passé le contrôle d’identité, nous nous dirigeons vers les salles des coffres en zone “hors-douane”. Nous passons dans un sas, puis un deuxième, avant d’arriver à une porte blindée comme celles que l’on voit dans les films. Les procédures sont claires et rigoureuses, tout est encadré. Nous serons bloqués” jusqu’à l’heure du déjeuner, pas de possibilité de sortir.
Bien sûr, nous ne donnerons pas de détails sur les dispositifs de sécurité mis en place dans nos salles des coffres ni dans cet article ni dans la vidéo.
Un peu de contexte sur les coffres-forts
Depuis 2009, AuCOFFRE (maison mère de VeraCash) loue et gère ses propres chambres fortes à Genève, dans l’un des endroits les plus sécurisés d’Europe et du monde. Et récemment, l’entreprise a doublé la surface de stockage, afin d’anticiper la croissance de l’ensemble de l’activité du groupe.
Si on rentre un peu dans le détail, AuCOFFRE gère aujourd’hui six chambres fortes en zone “hors douane”, et aussi six chambres en zone “sous-douane”, réservées à l’argent métal (pour bénéficier d’un avantage fiscal sur la TVA), aux bijoux issus de la transmutation, aux diamants et à quelques pièces d’or. Dans ces salles sont entreposées plus de 80 armoires fortes dans lesquelles sont déposés des albums contenant les pièces. Car oui, loin des images que nous avons déjà diffusées sur les grandes réserves d’or de la LBMA ou de la Russie qui entreposent des bars d’or de 12 kg, nous conservons essentiellement des pièces… et elles méritent une attention particulière.
Comment sont réalisés les audits des coffres ?
Depuis plusieurs années, un organisme externe anglais “ALS” – spécialiste des métaux précieux – audite les coffres-forts gérés par le groupe AuCOFFRE. L’enjeu est de taille puisque qu’aujourd’hui, la quantité d’or stockée est de près de 7 tonnes et l’argent métal dépasse les 60 tonnes. Dans ce stock, la part attribuée aux clients de VeraCash atteint 3 tonnes d’or et 31 tonnes d’argent métal.
Si la quantité d’or et d’argent augmente chaque année, une fois les pièces rentrées dans le système informatique, numérotées, classées dans un album qui est lui-même rangé dans une armoire forte, ces pièces ne bougent plus sauf si elles sont retirées par leur propriétaire*. En effet, ces pièces ou fractions de pièces changeront de propriétaire tout en restant bien au chaud dans leur album.
ALS vient donc contrôler chaque année la cohérence entre les stocks “déclarés” par AuCOFFRE et VeraCash et la réalité des pièces et lingots effectivement présents dans les coffres.
La première étape consiste donc à compter les pièces présentes dans les albums non-scellés : la majorité des albums ont une capacité de 500 pièces. La deuxième étape consiste à sélectionner aléatoirement quelques pièces référencées dans notre système informatique et vérifier qu’elles sont bien présentes dans l’album en cours de vérification.
Si le comptage et la vérification aléatoire ne révèlent aucune anomalie, l’album est mis sous scellé et n’aura plus besoin d’être audité, sauf s’il doit être à nouveau ouvert.
AMUAC : des clients vérifient nos processus et nos coffres !
Depuis plusieurs années, l’Association des Membres et Utilisateurs AuCOFFRE et VeraCash (AMUAC) participe aux audits annuels dans nos principales salles des coffres à Genève. Cette année encore, deux membres, Louis (membre AuCOFFRE) et Philippe (membre AuCOFFRE et VeraCash) étaient présents à Genève pour :
- assister aux procédures de contrôles des stocks,
- contrôler une liste de pièces aléatoire pré-établie en amont et appartenant à des adhérents de l’AMUAC,
- poser des questions aux équipes AuCOFFRE et VeraCash présentes sur place,
- rédiger un rapport d’audit consultable par tous les adhérents de l’AMUAC.
Ignacio et moi-même en avons profité pour répondre à toutes les questions relatives au fonctionnement spécifique de VeraCash, notamment la gestion des stocks fractionnés.
Information : à ce jour, l’adhésion à l’AMUAC n’est pas possible depuis la plateforme VeraCash et doit passer obligatoirement par un compte AuCOFFRE.
Témoignages de Philippe et Louis, clients et adhérents de l’AMUAC
“Client depuis 2013 des sociétés AuCoffre et VeraCash, j’ai eu la chance d’être mandaté cette année par l’AMUAC, pour participer à l’Audit annuel qui s’est déroulé les 12 et 13 décembre aux Ports Francs de Genève.
En présence des dirigeants de ces deux sociétés, nous avons pu effectuer un certain nombre de contrôles visuels par prélèvements aléatoires de nos pièces et constater qu’elles sont stockées de manière ordonnée, permettant leurlocalisation aisée et rapide.
La présence de deux dirigeants de VeraCash nous a permis d’appréhender plus en détail le mode de fonctionnement de VeraCash.
Je tiens à remercier tout particulièrement Nicolas et Ignacio pour tout le temps qu’ils ont passé à répondre à nos nombreuses questions en nous expliquant leurs activités et leurs futurs axes de développement.
Je rentre de cette mission convaincu que nos avoirs sont bien sécurisés et que le professionnalisme de ces deux sociétés est une vraie garantie de la bonne gestion de nos avoirs.”
Témoignage de Philippe, décembre 2023
« Client d’Aucoffre depuis le début de l’année, j’ai participé en binôme à la visite des chambres fortes de l’entreprise qui se trouvent à Genève à l’automne 2023.
La démarche qui fut la mienne a consisté en un coup d’œil « client » : curieux du soin et de la rigueur apportés à la gestion de mes produits (et, par corollaire, de ceux d’autres utilisateurs de la plateforme), j’ai entretenu des échanges cordiaux, riches et approfondis avec une équipe volontaire pour répondre à mes nombreuses interrogations. Par surcroît, j’ai eu l’opportunité d’assister à la vérification aléatoire de produits pour en attester l’existence physique ou informatique.
Au total, cette visite est utilement venue renforcer ma compréhension de l’entreprise et de son fonctionnement.”
Témoignage de Louis, décembre 2023
Connaissez-vous une banque ou un autre négociant de métaux précieux qui ouvre la porte de ses coffres à ses clients dans un souci de transparence ?
Un stock cumulé d’une valeur d’un demi milliard d’euros
Pour bien comprendre comment est géré le stock entre les deux sociétés, parlons ici de la manière dont l’or est vendu et donc de la complémentarité des offres.
Chez AuCOFFRE, les clients achètent le plus souvent des pièces “entières” et peuvent ainsi choisir finement quels types de pièce intégrer à leur portefeuille, en fonction de ses caractéristiques.
Chez VeraCash, l’or est fractionné et alloué, c’est-à-dire que les clients choisissent entre de l’or adossé à des pièces et de l’or adossé à des lingots mais ils n’ont pas la main pour choisir les pièces qui serviront de sous-jacent physique.
Lors des audits qui concernent spécifiquement VeraCash, nous contrôlons que les poids déclarés dans notre système informatique sont effectivement présents sous forme de produit.
Techniquement, des produits sont attribués à différents comptes “pivots” pour chaque matière (“or pièce”, “or lingot”, argent métal). Sur ces comptes sont référencés des pièces ou lingots que nous allons chercher aléatoirement lors des contrôles ; comme pour les produits appartenant à des clients de la plateforme AuCOFFRE.
BONUS : l’audit annuel dans nos coffres en vidéo
Vous avez des commentaires, des réactions ou des questions ? Posez-les ci-dessous en commentaire !
Nicolas has been an inbound and digital marketing specialist for almost 10 years and is currently, the Marketing and Communication Manager for the AuCOFFRE group. He has been supporting the growth of VeraCash since 2016.
Bonjour,
Dans cet article vous écrivez :
« Si la quantité d’or et d’argent augmente chaque année, une fois les pièces rentrées dans le système informatique, numérotées, classées dans un album qui est lui-même rangé dans une armoire forte, ces pièces ne bougent plus sauf si elles sont retirées par leur propriétaire*. »
Or je ne trouve pas l’explication complémentaire à laquelle l’étoile * est censée renvoyer.
Doit-on comprendre qu’il est possible de retirer tout ou partie des pièces d’or du compte dont une personne serait propriétaire et si oui, quelles en sont les conditions ?
Cordialement,
Bonjour,
Je réitère ma question concernant l’éventuel blocage de cartes bancaires qui nous empêcherait d’accéder à nos comptes Veracash. Je pense que cette question est hautement d’actualité quand on voit les Mastercard inutilisables lors de JO prochains…
D’avance merci pour votre retour.
Cordialement.
Bonjour Benoit,
Navré pour notre délai de réponse concernant votre interrogation.
Sur la question spécifique des JO, VISA a un contrat d’exclusivité avec le CIO sur les moyens de paiement dans les zones de jeu. Mastercard pourrait parfaitement envisager la même chose lors de compétitions telles que la Ligue des champions. C’est un choix des organisateurs.
Pour la situation spécifique qui concernerait VeraCash, nous avons d’autres moyens de vous donner accès à vos fonds comme l’envoi sans frais d’actifs entre membres ou les virements sortants sur l’un de vos comptes bancaires.
Passez une très bonne journée.
Mathieu
Bonjour,
Merci pour ce retour. Ceci étant, une de vos solutions implique le passage par les comptes bancaires. Il est dommage que votre offre de dépôt de cash auprès de commerces n’ait pas fonctionné ! Peut-être l’idée était-elle prématurée mais que son temps viendra… Il y avait dans cette solution une grande possibilité de transparence…
A suivre en fonction des événements.
Cordialement.
Bonjour,
L’Etat ne pourra peut-être pas réquisitionné l’or mais peut-il geler l’utilisation des cartes Mastercard ? Cela reviendrait à rendre impossible l’accès à nos comptes… En France ! Que ferait Veracash dans ce cas ? Dans la situation actuelle, tout est à envisager…
Cordialement.
Bonsoir,
Une bonne question qui attend une réponse.
Merci d’avance
P
Bonjour Benoit,
Comme l’a dit mon collègue ci-dessus, nous pouvons à tout moment revenir à des ordres d’achat ou de vente par email, courrier, téléphone ou autre, la Mastercard n’étant qu’un outil qui simplifie effectivement la vente et l’utilisation de vos métaux. Geler l’utilisation des Mastercard n’est pas possible car cela reviendrait à rendre inutilisable tout le réseau Mastercard, or, je pense que vous faites allusion à une situation où l’État s’attaquerait directement aux négociants de métaux précieux. Au vu de la valeur de la masse monétaire en circulation bien plus importante que la valeur des métaux précieux détenus par les citoyens, l’État ira d’abord chercher les milliards présents sur des livrets, assurances vie, etc. Ce sera bien plus simple pour lui.
Bonjour,
Client Veracash depuis plusieurs années, et membre de l’AMUAC, je voulais savoir par quel moyen vous pouvez garantir que le total de tous les comptes client dispose bien de sa correspondance en or physique.
Dit autrement : vu la facilité de vendre et d’acheter sur Veracash, je suppose que vos sociétés (AuCoffre et Veracash) doivent en permanence disposer d’un stock d’or plus important que le total des valeurs de tous les comptes clients. Je suppose aussi que vous devez en racheter régulièrement ?
J’espère être clair dans ma question que je peine à formuler…
Bien cordialement.
Bonjour Gaetan,
Merci pour cette question qui touche à notre cœur de métier.
Tant AuCOFFRE que VeraCash ne souhaitent avoir du stock en propre, ce qui signifie que chaque gramme conservé appartient à un client de l’une ou l’autre des plateformes.
Chez VeraCash, selon les jours, des dizaines de kilos de métal peuvent être achetés ou vendus par le biais de la Mastercard ou par virement. Nos acheteurs veillent donc à la balance des entrées / sorties chaque jour pour que la différence soit proche de 0.
Pour y arriver, nous avons la chance d’avoir un immense marché interne grâce à l’ensemble de nos clients des deux plateformes, ce qui signifie que nos produits sont réatribués en priorité à notre « marché interne » s’ils sont vendus par l’une des plateformes et que l’autre a besoin d’acheter. Bien sûr, si on se retrouve dans un marché vendeur, comme c’est le cas depuis quelques semaines avec les différents records du prix de l’or et du prix de l’argent, nous avons des stocks de matières physiques « tampons » chez différents fournisseurs : cela nous permet d’absorber de gros volumes de vente. Je ne peux pas en dire plus ici car ce sont des informations confidentielles. Néanmoins, même lorsque le marché est vendeur, nous achetons du poids de métal tous les jours puisque la demande reste malgré tout très soutenue !
Enfin, en tant qu’adhérent de l’AMUAC, vous trouverez quelques informations supplémentaires dans le rapport rédigé par Philippe et Louis, à qui nous avons eu le plaisir d’échanger lors des audits en décembre dernier.
J’espère avoir répondu à votre question 😉
Bien cordialement
En cas de la mise en œuvre d’une réquisition de nos économies par nos dirigeants, est-ce que Veracash et/ou la Société AuCOFFRE donnent la liste nominative des propriétaires dont l’or est physiquement stocké aux Ports Francs de Genève ? Merci pour votre réponse
Bonjour, il est peu probable que l’État réquisitionne l’or. D’une part, la valeur de métal que nous conservons pour nos clients est faible en comparaison de la masse monétaire disponible sur les produits financiers et bancaires (sur lesquels l’État agit plus facilement) et d’autre part, les métaux nécessitent une logistique qu’il n’a probablement pas envie d’assumer. Nous avons fait une vidéo à ce sujet : https://youtu.be/z7MXQ72b2-4?si=AuxMKbCWLftthqQ2
AuCOFFRE et VeraCash se doivent de tenir un « registre de police » comme tous les négociants en métaux précieux mais nous ne fournissons des données qu’en cas de réquisition judiciaire (très rare en plus de 10 ans d’existence).